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Dossier de la Rédaction

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Quand les eaux usées refont surface à Yaoundé

Malgré la fermeture du « carrefour caca »,lces désagréments liés aux débordements d'eaux usées ne sont pas terminés.

C’est reparti au quartier Biyem-Assi à Yaoundé. Après quelques mois “d’accalmie”, la sortie des eaux purulentes des bouches d’égouts placées sur la chaussée, a repris de plus belle. Malgré la fermeture « provisoire », du célèbre « carrefour caca » après le Rond point express, les bouches d’égouts situées avant et après le carrefour des Acacias ont pris le relais. A un rythme intermittent, elles déversent eau, déchets et surtout une odeur insupportable sur la voie publique. Des émanations qui avaient momentanément disparu, mais qui ont refait surface depuis peu, à la faveur de l’arrivée de la saison pluvieuse. «C’est grave. Cette eau souillée sort maintenant tous les jours. On ne sait même plus où trouver de l’air pur. Nous avons peur pour nos enfants », dit un riverain. « On se demande même ce que font les responsables de la marie et de la Sic. On les voit parfois ici avec les camions de vidange. Mais le lendemain cette eau pourrie coule toujours. Ils font même quoi finalement ? », s’interroge un autre.

En réalité, ce problème n’est pas nouveau et ce site n’est non plus, l’unique dans la ville. D’autres foyers se trouvant au niveau du Camp Sic Mendong. Mais malgré toutes les actions qui ont été menées jusqu’ici par la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), le phénomène suit son cours. Exposant les riverains aux maladies hydriques et détruisant au passage la chaussée. Depuis des mois en effet, la mairie de Yaoundé VI située à un jet de pierre du site, affirme également avoir fait de cette coulée d’eau dangereuse, l’une de ses priorités. Jean Claude Adjessa Malingui explique que sa structure a établi un calendrier de vidanges des égouts. La dernière remonte à trois semaines et celle de Cuy date de la semaine dernière. Mais pour une solution durable et efficace, pense le maire, on ne plus seulement se limiter aux vidanges. « Il faut qu’une action concertée, menée avec la contribution de tous les autres acteurs impliqués que sont, la Sic, la Maétur, le Minduh et la Cuy entre autres, soit mise en place pour tuer le mal à la racine. »

Comme l’explique le Dr Koam, enseignant à l’Ecole natioanle supérieure des travaux publics, et ancien locataire d’une maison de la Société immobilière du Cameroun (Sic), la sortie des eaux sur la chaussée, n’est que l’arbre qui cache la forêt. Tout le système de traitement des déchets est pratiquement détruit. Les petites parties qui sont encore fonctionnelles, sont bouchées à cause du manque d’entretien. Il dit d’ailleurs qu’il y a quelques mois, il a dû déménager parce que toute sa maison avait été envahie par les excréments.

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