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Dossier de la Rédaction

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Gouvernance environnementale pour une meileure croissance

Selon les experts réunis dans le cadre des débats sur les états généraux de l’environnement depuis lundi 24 octobre 2011, si elle est bien appliquée, la gestion de l'environnement peut déclencher le développement.

Demain, nous serons 7 milliards d’humains à peupler la planète. Dans le monde comme au Cameroun (près de 20 millions d’habitants), de nouvelles vies ne cessent de voir le jour. Pendant que la population croît, les ressources, elles, s’amenuisent. La gestion durable des ressources naturelles est une urgence pour tous. Au Cameroun, c’est l’un des défis de la gouvernance environnementale. « Les défis de la gouvernance environnementale se situent à l’horizon 2035. Le Cameroun veut être un pays émergent et pour ce faire, il faut gérer durablement nos ressources naturelles », déclare le président de la commission Gouvernance environnementale, Serge Hervé Ondoua. L’atelier qu’il préside dans le cadre des états généraux de l’environnement qui se tiennent depuis lundi dernier à Yaoundé, a pour objectif de s’approprier les trois points d’ancrage concernant l’environnement et contenus dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi afin d’y déceler d’éventuels manquements. Ces trois points d’ancrage portent sur la gestion durable des ressources naturelles, les pollutions et les nuisances sonores.

La gouvernance environnementale est définie selon les experts comme l’art de gérer l’environnement de manière durable. Elle doit être encadrée par sept éléments bien définis que sont : la légalité, le suivi-évaluation et l’équité, l’imputabilité, la participation et l’information du public. Pris séparément, chacun de ces éléments sont bien appliquées au Cameroun, ce qui fait dire à certains que la gouvernance environnementale est bien appliquée et mise en œuvre au Cameroun. Dans l’exposé qu’il a délivré hier, Serge Hervé Ondoua, par ailleurs, chef de la division des études, des projets et de la coopération au ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature (Minep), relève quelques exemples. Le secteur forestier et faunique où le gouvernement a instauré la redevance forestière annuelle (RFA) qui permet aux communautés des forêts exploitées, de bénéficier des retombées. Concernant l’association des populations riveraines à la gestion des forêts, des entités de gestion sont mises sur pied, notamment dans le cadre de l’exploitation minière et énergétique. Les audiences publiques organisées avec les communautés locales lors de l’implantation d’un projet, les études d’impact environnemental réalisées pour préserver certaines espèces et garantir aux populations les ressources nécessaires à leur survie. Bref, c’est le partenariat public privé qui prévaut en matière de gouvernance environnementale. A ce niveau de sa mise en œuvre actuelle, elle peut être améliorée. C’est à cela que les experts prenant part aux Etats généraux de l’environnement travaillent.

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