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Dossier de la Rédaction

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Un choix perspicace

Sans être véritablement un coup de tonnerre dans un ciel bleu, la récente décision de Ni John Fru Ndi de prendre acte des résultats de l’élection présidentielle du 9 octobre dernier n’en constitue pas moins un acte politique d’importance. Au regard du contexte politique né d’une consultation électorale majeure qui rythme depuis plusieurs mois la vie de la nation. On se rappelle, en effet, que le 15 octobre dernier, bien avant que la Cour suprême siégeant comme Conseil constitutionnel n’ait même examiné le contentieux électoral à lui soumis, une coalition de candidats – dont M. Fru Ndi – s’était prononcée en faveur d’une annulation de l’élection du 9 octobre. Arguant, pour cela, que le scrutin avait été entaché de nombreuses irrégularités.

Bien plus : à travers ce qui aura été baptisé « déclaration de Yaoundé », le leader du SDF et ses cinq alliés de circonstance – Adamou Ndam Njoya, Bernard Muna, Edith Kah Walla, Jean de Dieu Momo et Paul Ayah Abine – récusaient par avance toute proclamation des résultats du scrutin présidentiel du 9 octobre 2011. Tout en appelant « le peuple à venir massivement manifester en faveur de leur droit de participer à des élections libres et transparentes ». Une démarche qui, pour nombre d’observateurs, s’apparentait à un appel à l’insurrection populaire. Avec toute la « casse » susceptible d’accompagner un tel mouvement. Ce qui, naturellement, a suscité une vive et large réprobation à travers le pays profond.

En se prononçant en faveur d’un triomphe de la justice, la préservation de la paix et la cohésion sociale dans le pays, Ni John Fru Ndi se démarque sensiblement des maximalistes de tout poil – à commencer dans son propre entourage – dont certains ne rêvent que du « grand soir » d’un « printemps arabe » à la camerounaise. Avec une obsession qu’ils n’ont eu de cesse de défendre durant la campagne électorale. Y compris sur des plateaux de télévision en « prime time ». Pour ces nostalgiques des années de braise, la position courageuse, inspirée et perspicace du leader du SDF sonne irrémédiablement comme un camouflet. Puissent les pyromanes de tout bord comprendre et se laisser convaincre que les Camerounais, dans leur immense majorité, n’entendent nullement se laisser distraire par des manœuvres d’arrière- boutique, ni se dérouter du seul combat qui vaille la peine pour eux : lutter contre la pauvreté ; renforcer l’unité et la cohésion nationales ; dynamiser et améliorer sans cesse notre processus démocratique. Dans la paix et la concorde. En vue de l’édification d’un Cameroun fort et prospère.

Car, en définitive, c’est de l’avenir de notre pays qu’il s’agit. Avec une forte et légitime aspiration du peuple au progrès, à l’émergence. Une entreprise à laquelle le président élu, Paul Biya, convie tous les patriotes sans exclusive. Des « Camerounais de toutes les régions, de toutes les religions, de toutes les langues, de différents statuts sociaux, de tous les secteurs d’activité, de toutes les générations.». Dans le seul intérêt d’une nation tendue vers l’accomplissement de son destin. Au-delà des contingences politiciennes. Avec, il faut le croire, le soutien et le concours de l’ensemble de nos partenaires. Dans l’indispensable respect de notre souveraineté.

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