Ceux-ci sont allés s’enquérir de l’état d’avancement de nombreux chantiers programmés pour l’exercice 2011.

Les grands conseillers de la Communauté urbaine de Douala étaient sur le terrain  mardi. Ils sont allés se faire une idée des chantiers programmés pour le compte de l’exercice 2011. Il s’agit de 60 km linéaires de route dont 20 km en pavés. Lesdits travaux concernent l’entretien et la réhabilitation de routes bitumées, l’aménagement de certaines routes en pavés, l’éclairage public, la stabilisation d’éboulement, le curage des drains, la construction des ouvrages d’assainissement, la construction de forages, la rénovation du réseau électrique et de certaines routes en terre. Le cortège qui est parti de l’hôtel de ville de Douala a fait le tour de toutes les dessertes qui sont concernées pour cet exercice. De Bonanjo à Bali en passant par Deido, puis Bonabéri, les conseillers et le délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè, se sont arrêtés à chaque étape pour s’enquérir de l’évolution des chantiers.

A Bali dans l’arrondissement de Douala I, l’avenue Douala Manga Bell continue de poser des problèmes, entre arrêt des travaux et reprises. Néanmoins, il est prévu l’aménagement en pavés de la desserte du lycée technique de Koumassi. Pour ce qui est du boulevard de la République, il a été demandé de résoudre d’abord le problème de drainage des eaux avant d’entamer les travaux de réhabilitation pour la pose du bitume. Du côté de Deido, d’autres dessertes seront faites en pavés. Il en est de même pour les dessertes des autres communes d’arrondissement.

A Douala II, on note les dessertes de kassalafam I, du marché des oignons et la construction de nombreux forages. A Douala III, il est prévu l’entretien de l’éclairage public de la liaison Nyalla-Yassa, le tronçon Ndokoti Pk10. A Douala IV, il y a la route bitumée à entretenir, l’entrée usine Pasta-Ndobo, la desserte EEC Bonassama. A Douala V, ce sera la mise en place de l’éclairage public pour lutter contre l’insécurité, les constructions des forages et des ouvrages d’assainissement, etc.

Cependant, de véritables problèmes demeurent. Notamment, l’ancienne route Bonabéri qui est dans un état de dégradation avancée avant la réception définitive des travaux. D’après l’avis d’un expert, les matériaux utilisés n’étaient pas adaptés. D’autre part, on a l’impression que le ciment manquait ou n’était pas en quantité convenable dans la composition. Les anciens matériaux était faits de grave naturel amélioré au ciment, et cela a tenu plus d’une vingtaine d’années. Comment se fait-il que ce même travail ne tienne pas plus de 6 mois ?