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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun a amélioré ses résultats contre la Mortalité infantile

La diminution des décès révélée par l’enquête de démographique de santé est le fruit de nombreux programmes gouvernementaux.

Aujourd’hui au Cameroun, le risque qu’un nouveau-né décède avant les 28 premiers jours de vie est estimé à 31 pour mille naissances contre 34.5 il y a 5 ans. La différence n’est pas énorme mais très encourageante, selon les responsables du ministère de la Santé publique. Vu que dans le même intervalle de temps, le risque qu’un enfant décède avant son premier anniversaire est passé de 88 à 62 décès pour mille enfants. Et pour les moins de 5 ans, le taux de mortalité infanto-juvénile est également en baisse, affichant 122 décès pour mille contre 143. Ces chiffres sont en effet les résultats préliminaires de l’enquête démographique de santé à indicateurs multiple, en cours au Cameroun depuis janvier dernier. Le rapport définitif de cette enquête pourra être publié au premier trimestre de l’année 2012, selon le ministre de la Santé publique, qui explique par ailleurs que ces résultats serviront entre autres, à l’amélioration de la santé des populations.

Spécifiquement, pour ce qui est de la chute de la mortalité infanto-juvénile, l’on mentionne diverses actions menées par le gouvernent et ses partenaires pour parvenir à ce résultat. Notamment la couverture sanitaire de plus en plus dense, autant en terme d’infrastructures que d’accessibilité. M. Séverin Zinga, chef de cellule des informations sanitaires en charge de piloter l’enquête démographique au ministère de la Santé publique, relève singulièrement le programme de Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME) lancé par le gouvernement depuis 2004. « Il est pratiquement question ici de faire un bilan de santé à tout enfant amené en consultation pour quoi que ce soit. Ça aide ainsi à détecter et soigner toute autre maladie qui pourrait conduire au décès de l’enfant », explique notre source. Autre chose, c’est la Communication pour le changement de comportement (CCC) qui fait place depuis 2007 au programme d’Information, éducation et communication (IEC) qui avait montré des limites. La CCC pour sa part intègre les concepts d’orientation et de suivi sur le terrain. Par exemple, offrir et veiller à ce que les parents fassent dormir les enfants sous une moustiquaire imprégnée, ce qui évite le paludisme, désigné comme l’un des causes majeures de la mortalité au Cameroun. Il est aussi question à travers la CCC, d’apprendre aux populations à potabiliser l’eau et veiller à ce qu’elles consomment une eau pure, afin de faire face aux maladies hydriques, etc.

Le déclin de la mortalité infantile au Cameroun est également dû au taux de plus en plus croissant des Consultations prénatales (CPN), évalué à 85%. L’allaitement maternel reprend de façon encourageante. Seul hic, la vaccination ! Seulement 53% d’enfants sont complètement vaccinés. Un taux heureusement en hausse.

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