Conrad Murray a été reconnu coupable d’homicide involontaire lundi dernier par les jurés de la cour où il était jugé pour son implication dans la mort de Michael Jackson. Le médecin de la star est sorti menotté du tribunal et a été placé en détention dans l’attente de sa peine, qui sera révélée le 29 novembre.
A l’annonce du verdict, une clameur s’est élevée en dehors du tribunal, où étaient massés les fans du King of the Pop, décédé en juin 2009. Le médecin était accusé d’avoir causé la mort de Michael Jackson par une série de « graves négligences ». Lors des six semaines du procès, la défense a affirmé que le chanteur s’était lui-même injecté la surdose fatale de Propofol. Le procureur, lui, a tenté de convaincre le jury qu’un tel scénario était peu probable. Surtout, David Walgren a répété, témoignages d’experts à l’appui, que Conrad Murray avait commis des négligences « criminelles » en administrant, au domicile du chanteur, un puissant anesthésiant habituellement réservé au milieu hospitalier et en ayant quitté son chevet quelques minutes le 25 juin 2009 au matin.
Comme l’y autorise le droit américain, Conrad Murray a refusé de témoigner. Il n’a donc pas directement expliqué pourquoi il avait mis plus de 20 minutes avant d'appeler les secours, ni pourquoi il ne leur avait pas signalé qu’il traitait le chanteur avec du Propofol. Conrad Murray risque jusqu’à quatre ans de prison.
