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Dossier de la Rédaction

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Des pistes pour booster le secteur de l’élevage en Afrique

Une plate forme sur cette problématique regroupant plusieurs pays africains ouverte mardi à Douala.

Selon le conseiller aux affaires économiques du gouverneur du Littoral, Joseph Elongo, la demande en lait, œufs et viande augmente plus vite que la croissance économique des pays africains, du fait d’une démographie galopante et d’une urbanisation en pleine expansion. Pour faire face au spectre de la faim, de la malnutrition et de la pauvreté, il faut accroître la production des protéines animales, garantes de la sécurité alimentaire. Malheureusement, depuis deux à trois ans, on observe une baisse du financement dans le secteur de l’élevage au niveau continental. Pourtant, selon la convention de Maputo (Mozambique), les pays africains doivent consacrer 10% de leurs budgets gouvernementaux au secteur agricole en général pour le booster.

C’est donc pour trouver une stratégie qui permettra de booster le secteur de l’élevage pour réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire que des représentants de divers pays africains et ceux de l’Union européenne sont réunis depuis hier à Douala. Dans le cadre du 18è comité exécutif de la plate forme Alive dont l’ouverture a été présidée par Joseph Elongo. Alive est la plate forme de l’élevage en Afrique qui vise à améliorer la contribution du secteur de l’élevage dans la réduction de la pauvreté et pour une croissance économique durable. La plate forme Alive est managée par le directeur du Bureau inter africain des ressources animales de l’Union africaine (UA-Bira) et participe aussi à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement.

Selon le Dr Bernard Rey, président du Comité exécutif d’Alive, la commission de l’UE vient de décider d’octroyer 30 millions d’euros (près de 20 milliards de Fcfa) d’appuis à l’Union africaine pour aider les pays africains à améliorer la gouvernance des services vétérinaires. Beaucoup de projets et programmes ont aussi été mis en œuvre en Afrique. Car le continent est désormais attractif pour les investisseurs étrangers et il est de la responsabilité des partenaires et autres bailleurs de fonds de s’assurer que ce regain d’attention est orienté vers le développement agricole en général et celui du secteur élevage en particulier. « Notre rôle est d’examiner les résultats obtenus jusqu’à présent, capitaliser sur les leçons apprises pour prendre des politiques appropriées au développement du secteur élevage en Afrique », confie le Dr Bernard Rey. Les travaux de la plate forme s’achèvent ce mercredi.



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