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Dossier de la Rédaction

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L'Assemblée nationale aura à examiner le premier budget-programme au menu

L’entrée en vigueur progressive du nouveau régime financier de l’Etat va consacrer cette expérience axée sur la recherche des résultats et l’efficacité.


Le palais de verre de Ngoa-Ekellé mardi en fin de matinée. L’effervescence née de la préparation de la cérémonie de prestation de serment du président Paul Biya est retombée. La session parlementaire a repris son cours normal, même si les élus attendent encore de se mettre à l’œuvre pour des travaux qui ont à leur agenda, l’examen et l’adoption du projet de loi portant loi de finance de l’Etat pour l’exercice 2012. Mais contrairement aux exercices précédents, le budget à examiner par les députés cette année a une particularité : il s’agit du premier budget-programme tel que prévu par la loi n°2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat, en son article 78. Une entrée en application qui coïncide avec l’entrée en vigueur du nouveau programme politique du président de la République, axé sur les Grandes Réalisations. Le budget programme apparaît à la fois pour les élus comme pour les administrations publiques comme une notion nouvelle. D’où l’initiative prise en août 2011 par le ministère des Finances de regrouper les acteurs de différents départements ministériels sur les innovations introduites par les nouveaux textes. « Qui dit notion nouvelle dit apprentissage. Nous voulons nous assurer que tous les responsables chargés de l’exécution du budget dans les différents départements ministériels regardent dans la même direction », indiquait alors Essimi Menye, le ministre des Finances.

Du côté des élus, le fait que cette entrée en vigueur coïncide avec le nouveau programme politique du président de la République ne devrait pas être le fait du hasard. Ici, l’on indique que le budget à présenter par le gouvernement doit épouser les contours des aspirations du chef de l’Etat à travers son programme des Grandes Réalisations. Concrètement, si dans le budget-programme il est question que celui-ci traduise les grandes options politiques gouvernementales assises notamment sur le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), les élus entendent voir l’accent mis sur les investissements « Les investissements doivent se situer à hauteur de 60% dans le budget 2012, contre 40% pour le fonctionnement des administrations », indique notamment Edward Nkembeng, député SDF du Wouri-Est. Une préoccupation qui est partagée par les autres élus, notamment ceux du RDPC, pour un budget qui intègre la notion de pluri annualité avec une programmation à moyen terme, et une évaluation qui sera faite chaque année.

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