Un don de matériel informatique remis vendredi dernier aux Centres d’accueil de l’espoir à Yaoundé.
« Comme toutes les agences du système des Nations Unies, la FAO a été créée pour appuyer et servir les plus vulnérables ». C’est en ces termes que Ousmane Guindo, représentant de la FAO au Cameroun, justifie l’appui apporté vendredi dernier aux Centres d’accueil de l’espoir à Yaoundé. L’ONG de soutien aux orphelins de sida et enfants vulnérables, basée au quartier Efoulan, a ainsi bénéficié de matériel informatique dont des ordinateurs, imprimantes, photocopieuses et autres matériels de bureau. Ceci au grand bonheur de la fondatrice et directrice générale de l’institution, la Révérende sœur Marie-Thérèse Brigitte Mewoulou, pour qui ce geste constitue « la reconnaissance internationale pour les efforts consentis jusque-là pour apporter de l’espoir aux déshérités du sida ».
Cela dit, les Centres d’accueil de l’espoir de Yaoundé, créés depuis 1989 constituent « l’une des premières structures du genre fondées au Cameroun, avec pour mission de soutenir les orphelins du sida », rappelle la sœur Marie-Thérèse Brigitte Mewoulou. La fondatrice explique que sa structure encadre en ce moment 110 enfants, dont 50 en pensionnat et 60 dans les familles d’accueil ou d’origine. Tous sont issues de quartiers pauvres de la ville de Yaoundé, que les encadreurs desdits centres sillonnent de façon périodique pour sensibiliser les familles sur la nécessité d’aider les enfants de parents malades de sida d’une part et d’autre part, identifier les orphelins de sida dont les plus vulnérables sont accueillis en pensionnat. Agés de 6 à 15 ans, ces derniers sont suivis durant trois ans en moyenne. « Une période durant laquelle ils reçoivent des aides psychologiques et pédagogiques avant d’être introduits dans une famille », selon Sylvestre Ayissi Modo, directeur des centres.
Pour les responsables des Centres d’accueil de l’espoir de Yaoundé, ce n’est pas la première fois que la FAO leur apporte son soutien. Néanmoins, les besoins demeurent, notamment pour l’alimentation et la scolarisation des enfants. Mais aussi pour leur fournir des soins de santé élémentaire. La fondatrice pense également à la création d’autres centres dans la ville, voire au-delà. Appel aux âmes de bonne volonté.
