Depuis mercredi soir, Panpadréou n'est plus Premier ministre dans son pays, la Grèce. Dimanche dernier, il s'était engagé à démissionner, à condition qu'un gouvernement d'union nationale soit formé. Après plusieurs tractations avec l'opposition, il a officialisé sa décision ce mercredi peu après 17 heures, dans un message télévisé à la nation, laissant planer le suspens sur le nom de son successeur, indiquant néanmoins qu'il serait «particulièrement institutionnel». Ce qui laisse penser que le nouveau gouvernement est déjà prêt.
Attendue avec impatience par le reste de l’Union européenne et les Etats-Unis, la composition du nouveau gouvernement grec devrait être annoncée dans les prochaines heures à l'issue d'une série de réunions politiques entre Carolos Papoulias, président de la République, George Papandréou et les chefs de file des partis politiques du pays. Au moment où nous mettions sous presse hier soir, rien n’avait encore filtré de la composition de ce gouvernement tant attendu.
Alors que le nom de Lucas Papademos, l'ancien vice-président de la Banque centrale européenne, circulait ces derniers jours pour le poste de Premier ministre, de nouveaux noms de candidats potentiels ont commencé à circuler, de Filippos Petsalnikos, et du député socialiste du Pasok, le parti socialiste au pouvoir, Apostolos Kaklamanis, qui ont tous les deux démenti les dernières rumeurs.
Tous les dirigeants de ces formations politiques sont néanmoins décidés à former un gouvernement d'union nationale censé diriger le pays jusqu'aux élections anticipées de février prochain. Il sera mis en place une «coalition des cent jours» qui devra obtenir l'aval du parlement sur le plan de sauvetage de 130 milliards d'euros élaboré par l'UE
