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Dossier de la Rédaction

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Ya-Jazz , rideau ! [interview]

La capitale a accueilli la 14e édition de l’événement du 2 au 5 novembre.


Quatre soirées durant, une dizaine d’artistes ont animé l’espace Mi-Sahel à Elig-Essono à la faveur de la 14e édition du Yaoundé Jazz festival. Au bonheur de nombreux mélomanes, dont notamment le Dg de la Crtv Amadou Vamoulké. Au menu, essentiellement de l’Afro jazz. Des groupes en vue, Vibrations, Ahmed et Ghonda, etc. ont distillé du bikutsi Jazz, du blues, etc. Le festival s’est achevé samedi avec la projection de films sur la vie de légendes du jazz comme Clark Terry, George Benson, Roy Hargrove.

« Le jazz permet d’internationaliser une musique. C’est à travers le jazz que l’artiste acquiert la technique, l’orchestration et l’arrangement nécessaires pour pouvoir effectivement mettre sa musique à la portée des autres peuples du monde. Par ces canaux, on transforme les musiques locales en afro jazz, sans pour autant singer l’occidental », explique Stéphane Mauger, co-promoteur et directeur exécutif du festival lancé en 1997. L’événement se sera tenu cette année avec comme innovations la formation de plus de 200 jeunes aux techniques d’arrangements et d’orchestration en atelier, le lancement d’un concours d’art plastique et de sculpture sur le thème de l’afro jazz, etc.

« Le jazz améliore la technique »

Stéphane Mauger, co-promoteur et directeur exécutif du Yaoundé Jazz festival.

Quelles leçons gardez-vous de la 14e édition du Yaoundé jazz festival ?

Les musiciens camerounais se sont beaucoup améliorés dans leurs prestations et leurs arrangements. De plus en plus de Camerounais s’intéressent au jazz. Nous enregistrons beaucoup de demandes de musiciens qui veulent prester durant le festival, malheureusement nous ne pouvons pas tous les programmer la même année. Concernant le public, c’est vrai qu’il y a eu plusieurs événements durant le déroulement de Ya-Jazz, qui n’ont toutefois pas empêché le public de prendre part au festival. Mais il faudrait que les sponsors réagissent désormais tôt.

Quel message aux artistes qui tardent encore à s’intéresser au jazz ?

Le jazz c’est le moyen par lequel on peut le mieux atteindre l’auditeur par la technique, rendre la musique internationale. Au lieu de faire une musique de survie ou de subsistance. C’est vrai que la sélection est serrée au festival, mais il y a des écoles de musiques au Cameroun. Au conservatoire on apprend le classique et à ce niveau, il y a une orientation pour se spécialiser. On n’a pas de conservatoire ici, on est donc obligé de passer par le jazz pour arriver à maîtriser la technique. Des gens à Yaoundé et à Douala donnent des cours de jazz.

Peut-on avoir quelques couleurs de ce que sera la prochaine édition ?

La 15e édition sera particulière : il va y avoir une série d’événements tout au long de l’année. Tous les trimestres il y aura un événement dès février. Des spectacles, des concerts. Nous allons faire venir des groupes étrangers et des groupes locaux. On déjà sélectionné 4 villes au Cameroun : Yaoundé, Douala, Limbe et Kribi. Et on finira en novembre par 4 jours de spectacles.

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