et les éventuels « réseaux » par lesquels il aura fallu transiter pour faire partie des heureux élus. La réalité, elle, est là. Implacable. Concrète. Aujourd’hui, 25.000 jeunes Camerounais de plus ont du travail. Un revenu garanti, une sécurité de l’emploi. Ni discours, ni philosophie, le rêve de ces milliers de jeunes, qui pour certains flirtaient avec le désœuvrement depuis quatre, cinq ou dix ans, est désormais réalité. Rendu à la fin d’un processus entamé depuis l’annonce forte du chef de l’Etat en février 2010, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative Emmanuel Bonde était vendredi dernier face à la presse. Pour faire le bilan de l’opération et apporter des éclairages quant à certains aspects qui auront fait l’objet de moult spéculations. La transparence dans les critères de sélection, le respect des quotas et de la représentativité régionale, la question des candidats handicapés, le point sur la signature des précontrats et le début de la prise en charge des sélectionnés, etc. Les principales statistiques à l’issue de l’opération ont également été dévoilées.