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Tsimi Evouna met les moto-taximen en garde

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Fourrière municipale de Yaoundé. Ce lundi matin, le point de chute des motos saisies au centre-ville est visiblement devenu étroit, tant ces engins sont nombreux. De source proche des responsables, elles sont environ 600 à moisir sur les lieux depuis des mois. De toutes les couleurs, et visiblement encore en bon état, elles subissent la fureur des intempéries. Le problème, dit notre informateur, c’est que depuis leur interpellation, la plupart des propriétaires sont incapables de les retirer, pas parce qu’ils ne disposent pas des montants nécessaires, mais parce qu’ils n’ont généralement pas les pièces justificatives (carte grise, certificat d’achat et autres), permettant le retrait de leur source de revenus. Conséquence, la majorité de ces conducteurs sont à présent réduits au chômage.

Malgré cet état de chose, les autres « bendskineurs » ne retiennent pas la leçon. Ils continuent comme si c’était un bras de fer, à venir circuler dans les parties interdites par la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy). Et pour ne pas continuer à faire des malheureux au sein de cette classe débrouillarde, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a une fois de plus, donné place au dialogue. Avant l’intensification de la phase répressive et des mises en fourrière, Gilbert Tsimi Evouna a tenu à rencontrer les responsables des syndicats et associations de transport par moto-taxi. Les assises ont eu lieu vendredi dernier à l’esplanade de l’Hôtel de ville de la capitale.

Au cours de la réunion, le Délégué du gouvernement les a rappelés à l’ordre tout en leur indiquant une fois de plus les parties de la ville où leur présence est strictement interdite. Notamment, au niveau de la zone centrale délimitée par le carrefour Mvog-Mbi, Olezoa, Boulevard de la Réunification, carrefour Emia, gare routière de Messa, sous-préfecture de Tsinga, Rond point Bastos, carrefour Tongolo, Hôpital général, stade Omnisport, et le carrefour Mobil Essos. Les rues principales de chaque quartier leur étant également proscrites. En dehors desdits lieux, a révélé une source proche de la Cuy, les conducteurs de motos, sont libres d’aller et venir. Ceux qui s’hasarderaient après la tenue de cette autre rencontre avec le Délégué du gouvernement, à franchir la ligne verte, savent désormais à quoi ils s’exposent.


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