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Dossier de la Rédaction

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Deïdo : la Rue de la Joie dans le collimateur

Les nuisances sonores et les pratiques observées poussent les responsables du quartier à tirer la sonnette d’alarme.

Le soleil est assez brûlant ce lundi matin. Il est près de 11h, quelques noctambules couchés sur les bancs des terrasses de snack-bars cuvent encore le vin ingurgité dimanche, la veille. Certains nostalgiques continuent de siroter les dernières bières. Deux ou trois jeunes hommes titubent en bordure de route en cherchant… leur chemin ! Nous sommes au quartier Deido, plus précisément au lieu dit « Rue de La Joie ». Une rue tristement célèbre à cause des nuisances sonores et de la débauche observée ici. Elle est assez déserte en cette mi-journée. Si quelques tavernes sont encore ouvertes, la majorité de buvettes, salles de jeu, alimentations, gargotes, restaurants cabarets, auberges, cafés, près d’une soixantaine qui longent la principale rue et celles secondaires, sont portes closes. Dès 18h, la réalité est tout autre. Il règne ici et quotidiennement, une ambiance mouvementée. Les rues se transforment en véritable parade foraine et ce, jusqu’à l’aube. La marée humaine qui se retrouve là, crée un climat invivable pour les populations riveraines.

A une certaine heure de la nuit, il devient quasiment impossible de se frayer un chemin autant pour les véhicules que pour les piétons. Les haut-parleurs accrochés sur les portes des bars crachent de la musique à un rythme effréné. Les fumées provenant de nombreux barbecues installés en bordure de route embaument l’atmosphère de leurs effluves. Les cris, sifflements, klaxons de véhicules et les conversations ne sont pas en reste. C’est tout ce tintamarre qui a obligé le chef supérieur du canton Deido, Claude Gaston Essaka Ekwalla à sortir de sa réserve et tirer la sonnette d’alarme. Sur les ondes de certaines radios, il demande aux autorités de faire leur travail. Selon lui, il est inconcevable que de telles nuisances sonores soient tolérées. Il indique que les élèves sont les premiers à en être victimes. Beaucoup n’arrivent pas à se concentrer sur leurs études. Il dénonce également les pratiques assez douteuses adoptées par certains parents. Ces derniers transforment parfois les salons et chambres du domicile familial en gargotes et auberges.


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