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Dossier de la Rédaction

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La dégradation rapide de l’ancienne route de Bonabéri préoccupe

La Cud et la mission de contrôle Egis ont commis des expertises pour déterminer les raisons de la détérioration précoce de la chaussée.

Alors que des supputations continuent d’alimenter les chaumières pour commenter la rapide détérioration de la chaussée de l’ancienne route de Bonabéri, alors que la réception définitive des travaux n’a pas encore eu lieu, la mission de contrôle Egis Cameroun a décidé de prendre les choses en main. Elle a commis des experts venus de France pour expliquer ce qui s’est passé sur ce chantier du C2D réalisé par l’entreprise Satom. Le rapport de ces experts sera disponible avant la fin de ce mois de novembre. Selon jean Didier Mbog, le chef de la mission de contrôle Egis Cameroun, joint hier matin au téléphone, « les experts doivent pouvoir expliquer les phénomènes qui ont conduit à la dégradation rapide de la chaussée. Car, c’est une situation accidentelle, imprévue. Et nous voulons comprendre ce qui s’est passé », confie Jean Didier Mbog.


Parallèlement, la Communauté urbaine de Douala, maître d’ouvrage, a commis le laboratoire Labogénie pour une campagne d’auscultation de la route. Afin de voir plus clair, d’un point de vue technique, sur le comportement de la route. Ce rapport indépendant reste aussi attendu. Mais entretemps, les populations de Bonabéri continuent de vivre le calvaire. « Les bouchons ont repris de plus belle. La plupart des véhicules empruntent la route nationale pour éviter les nombreux trous sur la chaussée », explique un riverain. Cette chaussée a été réhabilitée par l’entreprise française Satom à un peu plus de 8 milliards de Fcfa sur une distance de 4 km (avec une voie de 7m avec deux pistes cyclables de part et d’autre de la chaussée plus des parkings entrecoupés). Elle était censée abréger les souffrances des populations. Mais, peu de temps après la fin des travaux, les premières fissures ont commencé à se faire voir sur la chaussée, précisément en février 2011, avant qu’un énorme nid « d’éléphant » n’apparaisse.

Les travaux consistaient en deux zones de revêtement. Une en pavés autobloquants de 13 cm et l’autre en béton bitumineux de 5 cm d’épaisseur. Les dégradations sont visibles sur les parties bitumées avec des nids de poule et des crevasses. On note également des déformations sur les pavés. La structure était posée sur une couche de base constituée de graves latéritiques améliorés au ciment. En principe, selon un expert, cette structure devait être rigide. « Malheureusement, on se rend compte que la structure n’a pas tenu. D’où la question : est-ce un problème de mise en œuvre ou de remontée des eaux à la surface ? »

Selon l’expert, on ne saurait parler de remontée des eaux car, la nappe phréatique est partout la même. Presque la quasi-totalité des routes sont faites de la même façon. « On pense donc que c’est un problème de mis en œuvre. Ce d’autant plus que les anciens matériaux étaient faits de grave naturels améliorés au ciment et cela a tenu plus de 20 ans. Comment se fait-il que le même travail aujourd’hui ne tienne pas plus de 6 mois, s’interroge l’expert ? »



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