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Dossier de la Rédaction

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Les logements sociaux se font attendre

Malgré les nombreuses échéances annoncées au gré des visites de chantiers, la conduite des travaux à Yaoundé et Douala accuse du retard.

Le 27 juillet dernier, lors d’une des dernières visites de chantier du ministre du Développement urbain et de l’Habitat sur le chantier de construction de logements Sic à Olembe, le responsable d’une des entreprises adjudicataires du lot 1 du projet, annonçait dans un délai de deux à trois semaines, la livraison des premiers appartements habitables. Et d’ici la mi-septembre, la disponibilité des 120 appartements témoins. La descente d’une équipe de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) en fin de semaine dernière a pourtant laissé constater que les travaux les plus avancés à ce jour, en sont encore à la peinture intérieure et pose de carreaux. Et si, du côté de la Sic, les dossiers de sollicitation en vue de l’achat de ces logements ont déjà commencé à être reçus, aucun des appartements en construction n’est pour l’instant complètement achevé, et donc habitable.

En avril pourtant déjà, Edouard Antoine Zambo, chef du projet d’Olembe, lors d’une descente sur le terrain du directeur général de la Sic, se montrait optimiste, quant à la possibilité de disposer des 120 appartements habitables dès le mois de juin. Le constat aujourd’hui indique une autre réalité. Les différentes échéances, annoncées depuis la pose de la première pierre en décembre 2009, n’ont pu être tenues. La construction des 1300 logements d’Olembe, qui constitue en réalité la première phase d’un programme global qui prévoit 4500 logements dans la capitale (idem pour Douala la capitale économique), devaient initialement durer 15 mois (livraison prévue en mars 2011). Les difficultés techniques rencontrées sur le terrain, ont contraint maître d’ouvrage et maîtres d’œuvres à revoir ce planning. L’instabilité du sol de construction et les pénuries successives de certains matériaux ayant considérablement ralenti les travaux des entreprises présentes sur le site. Quelques-unes d’entre elles déclarant même des arrêts de travaux, en arguant de coûts supérieurs aux enveloppes allouées. Le ministre du Développement urbain et de l’Habitat a plusieurs fois frappé du poing sur la table. Si certaines difficultés exposées ont été jugées pertinentes, le sérieux de quelques prestataires est sujet à caution dans beaucoup de cas. « Très peu d’entreprises avaient eu à conduire des travaux d’une telle ampleur dans des délais aussi serrés et avec autant de contrôles », confessera le Minduh, Clobert Tchatat.

Au final, à Yaoundé comme à Douala, en attendant le début des autres chantiers annoncés dans les chefs-lieux de région (400 logements), villes universitaires (150 logements) ou encore les chefs-lieux de département (300), la conduite du projet n’avance pas au rythme escompté. Et les sorties du chef de l’Etat sur le sujet sont-là pour rappeler toute l’urgence et l’importance de ce dossier.


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