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Dossier de la Rédaction

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"Le jazz améliore la technique " [interview]

Stéphane Mauger, co-promoteur et directeur exécutif du Yaoundé Jazz festival revient sur la 14e édition de cet événement tenu à Yaoundé du 2 au 5 novembre dernier à l'espace Mi-Sahel à Elig-Essono.

Quatre soirées durant lesquelles une dizaine d’artistes ont anime cabaret restaurant pour le bonheur de nombreux mélomanes, dont notamment le Dg de la Crtv Amadou Vamoulké. Il y'aura eu au menu: de l’Afro jazz ou du blues, avec des groupes en vu au cameroun comme Vibrations, Ahmed et Ghonda. L’événement se sera tenu cette année avec comme innovations la formation de plus de 200 jeunes aux techniques d’arrangements et d’orchestration en atelier, le lancement d’un concours d’art plastique et de sculpture sur le thème de l’afro jazz, etc. Le festival s’est achevé samedi avec la projection de films sur la vie de légendes du jazz comme Clark Terry, George Benson, Roy Hargrove.

Quelles leçons gardez-vous de la 14e édition du Yaoundé jazz festival ?

Les musiciens camerounais se sont beaucoup améliorés dans leurs prestations et leurs arrangements. De plus en plus de Camerounais s’intéressent au jazz. Nous enregistrons beaucoup de demandes de musiciens qui veulent prester durant le festival, malheureusement nous ne pouvons pas tous les programmer la même année. Concernant le public, c’est vrai qu’il y a eu plusieurs événements durant le déroulement de Ya-Jazz, qui n’ont toutefois pas empêché le public de prendre part au festival. Mais il faudrait que les sponsors réagissent désormais tôt.

Quel message aux artistes qui tardent encore à s’intéresser au jazz ?

Le jazz est le moyen par lequel on peut le mieux atteindre l’auditeur par la technique, rendre la musique internationale. Au lieu de faire une musique de survie ou de subsistance. C’est vrai que la sélection est serrée au festival, mais il y a des écoles de musique au Cameroun. Au conservatoire, on apprend le classique et à ce niveau, il y a une orientation pour se spécialiser. On n’a pas de conservatoire ici, on est donc obligé de passer par le jazz pour arriver à maîtriser la technique. Des gens à Yaoundé et à Douala donnent des cours de jazz.

Peut-on avoir quelques couleurs de ce que sera la prochaine édition ?

La 15e édition sera particulière : il va y avoir une série d’événements tout au long de l’année. Tous les trimestres, il y aura un événement dès février. Des spectacles, des concerts. Nous allons faire venir des groupes étrangers et des groupes locaux. On a déjà sélectionné quatre villes au Cameroun : Yaoundé, Douala, Limbe et Kribi. Et on finira en novembre par quatre jours de spectacle.


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