Le coordonnateur du projet, Jean René Emmanuel Bayiha, en faisant le point de cette visite mercredi, a estimé que le cap est maintenu. Partie des 86 bâtiments à construire à travers le Cameroun, les travaux visités de constructions d’ateliers et autres infrastructures destinés à améliorer l’offre et la qualité des enseignements professionnels sont « en bonne voie ».
Sur le terrain cependant, la mission a constaté qu’il existe divers problèmes. Au lycée technique de Nkolbisson par exemple, où un incubateur est achevé. Ce bâtiment qui accueillera les mécaniciens-autos apprentis présente des « malfaçons » selon les observations de membres de la mission. Bien que les contrôleurs des travaux estiment qu’il s’agit de défauts mineurs. En attendant un avis technique définitif, les missionnaires du Paretfop se sont rendus à Edéa.
Le lycée technique quadragénaire de la ville industrielle va accueillir trois ateliers, quatre salles de classe et un bloc sanitaire. Ici, l’on a déjà consommé quatre des douze mois du délai de construction. On en est pourtant encore aux fondations de l’ensemble. L’entreprise adjudicataire du marché envisage de multiplier les effectifs pour respecter le terme du contrat. Ce d’autant plus que les pluies ne vont pas faciliter la tâche aux travailleurs.
Au lycée technique de Kribi en revanche, l’on a avancé dans les travaux comme à Douala (Koumassi), Bafoussam, Ombe et Edéa. Mais il reste des points de discorde. Notamment en ce qui concerne l’hôtel d’application où le principal problème est la plomberie et l’évacuation des eaux de pluie sur la dalle du toit, explique un ingénieur commis par le ministère des Enseignements secondaires. Lequel rassure cependant sur la qualité de l’ensemble.
Pour que cela soit ainsi ailleurs, le comité de pilotage du projet a recommandé aux intervenants de veiller à la stricte application des règles. Au besoin en appliquant des pénalités financières aux entreprises contrevenantes.