"Ces excuses et regrets ne dispensent pas la Fédération camerounaise et son équipe nationale des réparations pour les très graves préjudices sportif, moral et financier causés à la Faf", semble rétorquer le texte de la FAF. Cette dernière estime à un milliard de francs cfa les dommages et préjudices causés par l’annulation du match de mardi dernier.
D’après Blaise Omgba, chef de la délégation camerounaise à Marrakech, « ce qui s’est passé est tout simplement regrettable ». Pour le directeur du développement du sport de haut niveau au ministère des Sports et de l’Education physique, les responsabilités sont à établir. « Les joueurs avaient raison de réclamer le contrat pour le match face à l’Algérie. Malheureusement, il s’est avéré que ce contrat n’existait pas. Ce qui a mis le doute dans leur esprit. Par conséquent, ils ont refusé d’aller disputer ce match sans cachet , explique Blaise Omgba. Toutefois, selon le chef de la délégation camerounaise, les joueurs auraient en même temps dû faire preuve de compréhension pour les primes de présence qui sont finalement arrivées. « Il y a eu vraisemblablement un problème d’incompréhension », souligne Blaise Omgba. Mais à la Fécafoot où on nie la démarche de la FAF, on estime que le problème est ailleurs. D’après une source ayant requis l’anonymat, le bicéphalisme (MINSEP-FECAFOOT) dans la gestion de l’équipe nationale du Cameroun serait à l’origine de la situation regrettable de mardi dernier. « La direction administrative des équipes nationales n’existe que pour les équipes de football. Il est temps de laisser exclusivement la gestion de l’équipe nationale à la Fécafoot. Alors en cas de problème, seule la Fécafoot serait responsable », précise notre source. Par ailleurs, la Fécafoot, dans un communiqué, précise qu’elle se réserve le droit de tirer les conséquences de la situation ainsi créée. Notre source parle des sanctions qui pèseraient déjà sur certains joueurs, meneurs de la grève. Visiblement le feuilleton du match avorté Algérie – Cameroun est loin d’être terminé.