Dans les détails, les projections de recettes de l’année prochaine prévoient des ressources internes estimées à 2 280 milliards de F, contre 2 114 milliards l’année dernière. Les recettes non pétrolières sont estimées à 1 723 milliards, soit une augmentation de 74 milliards. Une « augmentation imputable aux recettes fiscales qui passent de 1 002 milliards à 1 076 milliards de F du fait de la croissance de l’activité économique ». Alors que les recettes douanières sont maintenues à leur niveau de 2011, soit 550 milliards de F. Les recettes pétrolières quant à elles devraient connaître une hausse de 142 milliards et plafonner à 567 milliards de F. Il est en outre prévu un emprunt obligataire de 250 milliards de F. Les estimations pour les ressources externes sont de 249 milliards de F.
Au chapitre des dépenses, celles d’investissement sont évaluées à 792 milliards de F contre 677 milliards en 2011. Elles représentent 28,28% du budget global. Les dépenses de fonctionnement sont chiffrées à 1 720 milliards de F, avec celles du personnel portées à 735 milliards de F, « du fait notamment des prises en charge liées au recrutement des 25 000 jeunes ». Au titre des transferts et subventions, il est prévu une dotation de 170 milliards au titre du soutien des prix du carburant à la pompe. Les plus grosses enveloppes par départements ministériels reviennent à ceux en charge des secteurs sociaux : éducation, santé publique, travaux publics, énergie et eau, développement urbain et habitat, de même que l’agriculture.