«Attention Danger !!! Remember Nsam 98 !!! ». Ces messages, qu’on pouvait lire sur les t-shirts de l’équipe d’organisation des journées de sensibilisation sur les dangers liés aux produits pétroliers, ont planté le décor du forum de clôture de l’initiative. Un forum qui se tenait dans les locaux de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP), le vendredi 18 novembre 2011. Et qui a vu déferler des populations riveraines des installations SCDP de Mboppi et de Bessengue, conduites par leurs autorités traditionnelles. Les journées de sensibilisation, confiées à un cabinet d’études sur la sécurité industrielle, rentrent dans le Plan de gestion environnementale de la société pétrolière. C’est ainsi que les experts d’Afrika HSEQ, aux côtés des responsables de la SCDP, ont entretenu le public sur les activités de l’entreprise. Activités qui comportent de nombreux risques, notamment les incendies, les explosions et la pollution de l’air, de l’eau et des sols.
Le but de ces journées, pour Brice Otam Bengono, manager général d’Afrika HSEQ, « c’est de développer un esprit de culture de sécurité entre les sociétés à risque, les populations et la société civile ». Une démarche obligatoire, d’après Etienne Nguegang, délégué régional du ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature : « Pour les établissements classés dangereux, insalubres et incommodes comme les installations de la SCDP, il y a l’obligation pour les promoteurs de procéder à des journées de sensibilisation pour informer le public et surtout les populations riveraines du danger que ces installations représentent ». Cette plate-forme ainsi créée entre la société pétrolière et les populations donnera lieu à des rencontres trimestrielles, selon François Cremadeills, directeur général adjoint de la SCDP.
