Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Sécuroute veut des monuments en béton pour les victimes de la route

Pour l’ONG, il s’agit notamment de faire face à la destruction des panneaux indiquant le nombre des tués sur nos axes routiers.

Blessée lors d’un accident non loin de Boumnyebel il y a quelques mois, Esther C. est encore traumatisée psychologiquement. Si elle et son époux s’en sortent avec des blessures plus ou moins légères, l’accident a fait une vingtaine de victimes. Depuis, la jeune femme s’est résolue à prendre des agences de voyage « plus conventionnelles ». Initiée par l’association RoadPeace au Royaume Uni cette journée est commémorée chaque troisième dimanche du mois de novembre de l’année depuis 1993. La journée du souvenir fut introduite pour rendre attentif sur la catastrophe que constituent les collisions dans le transport routier, de reconnaître les souffrances mal perçues des victimes et de leur entourage et de remercier aussi tout ceux qui assistent ces victimes après ces tragédies. Le thème officiel cette année est : « Du souvenir commun à des actions communes durant la décennie d’action pour la Sécurité Routière ». Sécuroute y a annexé une autre thématique : « Tous solidaire avec les victimes de la route ». Pour l’ONG, il s’agit d’améliorer la prévention des collisions, investir dans la recherche des causes et optimiser la situation et la prise en charge des victimes.

« Le slogan de la Journée Mondiale 2011 rappelle qu’il faut prévenir les collisions et traiter ceux qui n’ont pas pu être évitées avec le plus grand sérieux. Reconnaissons en tant que société civile les pertes et souffrances des familles concernées, le deuil, les blessures, les séquelles. Ecoutons les doléances des victimes », déclare Sécuroute dans un communiqué. D’après les statistiques de l’ONG, plus de 5 personnes meurent sur les routes Camerounaises chaque jour, des dizaines de milliers d’autres sont blessées et des familles entières embrassent la pauvreté à vie. « Les blessés, les handicapés méritent une attention particulière de même que les orphelins et les parents des décédés. Nous refusons de banaliser le phénomène des accidents de la route qui nécessite des actions opérationnelles et non des discours », déclare Martial Missimikim, président de Sécuroute. Aussi, ce dernier s’insurge contre la démolition des panneaux indiquant le nombre des tués sur nos axes routiers, à l’instar de « Ici 42 morts », pour l’accident de Kon-Yambetta en mai 2010. « Ces symboles sont un devoir de souvenirs pour les victimes. Mais dans les localités concernées, les gens ne veulent pas qu’on sache ce qui s’est passé. Nous avons entamés des réflexions pour ériger des monuments en béton à ces endroits pour palier ces destructions », confie Martial Missimikim.

Après la messe à la cathédrale Saint Pierre et Paul suivie de la cérémonie de pose des bougies organisés à Douala, Sécuroute prévoit cette semaine à Yaoundé, une exposition photo au palais des Congrès jusqu’au 11 décembre, une conférence débat sur l’impact socioéconomique des accidents de la route au Cameroun, une collecte de signature pour la pétition appelant à la mise en place d’un réseau parlementaire de sécurité routière et réseau des journalistes pour la sécurité routière et une marche de sensibilisation en mémoire des victimes de la route au Boulevard Jean-Paul II.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière