Le recteur de l’université de Douala y a présidé la cérémonie d’accueil des nouveaux étudiants, le 17 novembre dernier.
« Ici, l’on forme non pas des dessinateurs, mais des penseurs. Non pas des artistes du tas, mais des spécialistes de la chose architecturale, cinématographique… ». Raoul Elong, représentant des nouveaux étudiants de l’Institut des Beaux-arts de l’université de Douala à Nkongsamba, exprime toute sa fierté d’être inscrit dans l’établissement. Comme ses 78 autres camarades, il a fait son entrée à l’IBA le 13 octobre dernier, date de début des cours pour l’année académique 2011-2012. Et ce 17 novembre 2011 jour de rentrée solennelle, il s’agit pour les autorités universitaires d’accueillir ces nouveaux pensionnaires.
Au rang de ces autorités, pour présider la cérémonie, Bruno Bekolo Ebe, recteur de l’université de Douala, qui dit toute l’importance qu’il accorde à l’IBA, lui qui a accéléré le processus de mise en place. C’est ainsi que l’Institut des Beaux-arts de Nkongsamba a ouvert ses portes dès l’année 2008-2009, en s’installant dans une partie des locaux de l’Enieg. Un campus provisoire que l’IBA pourra quitter bientôt, l’institution ayant acquis un terrain de 80 hectares. La directrice de l’établissement, Annette Angoua a par ailleurs remercié les élites et autorités administratives de Nkongsamba pour leur implication dans l’implantation de l’IBA dans la ville. Sur cette lancée, l’adjoint préfectoral Seydou Bouba considère l’Institut comme « un précieux outil de développement » qui fait que « Nkongsamba, jadis ville caféière, a acquis définitivement le statut de ville universitaire ».
Cette symbiose entre l’IBA et la cité, Bruno Bekolo n’a pas manqué de la rappeler : « Je voudrais demander à l’Institut des Beaux-arts de se préoccuper de son environnement, de faire corps avec la ville de Nkongsamba, le département du Moungo ». Mais il s’est également adressé aux 173 étudiants répartis dans les trois filières déjà opérationnelles de l’IBA, Architecture et urbanisme, Cinéma et audiovisuel, Arts plastiques et histoire de l’art. Il a salué « leur engagement qui se traduit dans les mots, ainsi que l’initiative, le sens de la recherche, l’inventivité dont ils font preuve ». Inventivité qu’il a pu admirer lors de la visite des ateliers des étudiants.
