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Dossier de la Rédaction

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Une usine de transformation du coton voit le jour

La Bdeac et la Sgbc ont signé hier une convention à hauteur de 1 milliard de Fcfa, pour le financement de la société industrielle de transformation du coton.

« Dans le cadre de la vision du gouvernement de faire du Cameroun, un pays émergent à l’horizon 2035, la proportion de l’industrie doit être d’au moins 25%, contre 10% actuellement. Aujourd’hui, la transformation locale du coton est de 5%, avec 95% d’exportations. Il est question de porter cette transformation à 40% au moins et réduire les exportations. » Il faut entendre parler Martin Yankwa, inspecteur général du ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minimidt), pour comprendre la l’impact du projet qui vient de bénéficier d’un financement conjoint d’1 milliard de Fcfa, soit 700 millions pour la Bdeac et 300 millions pour la Sgbc. La convention a été signée hier entre les parties. Sous l’œil bienveillant du représentant du Minimidt.

Car, selon notre source, la transformation locale doit permettre au Cameroun d’être à l’abri des fluctuations du marché international. Sitraco va créer des emplois avec l’usine qui va se développer. Mais aussi, elle permettra, selon les spécialistes, aux entreprises en amont, telles que Sodecoton, de renforcer leur production et par ricochet la production du Cameroun. C’est pour ces multiples raisons, à l’en croire, que le gouvernement camerounais a accordé toutes les facilités, tout l’appui nécessaire pour que le projet Sitraco prenne corps. Suffisant donc, pour que les institutions financières fassent confiance aux promoteurs de la société industrielle de transformation du coton. Le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) Michaël Adande, le représentant de la Sgbc, Vincent Perron, et les promoteurs de l’entreprise, ont paraphé les documents accordant un prêt global de 1 milliard de Fcfa pour l’ouverture de cette usine.

« Le positionnement de la Sitraco dans le domaine de la transformation d’une matière première locale, le lien du projet avec les besoins du secteur de la santé, la nature des produits proposés, à savoir des consommables médicaux, etc. ont constitué autant de critères ayant valu à ce projet, l’intérêt du conseil d’administration de la Bdeac, dont la réunion du 09 septembre 2011 a approuvé le financement avec confiance », a lancé Michaël Adande, le président de la Bdeac. Le représentant de la Sgbc, dira quant à lui avoir été « convaincus par le projet », car cette institution bancaire est « intéressée par le tissu industriel des PME et la transformation des produits locaux, avec utilisation directe au Cameroun ».

Pour les promoteurs, qui n’ont pas manqué de saluer l’implication du gouvernement, il s’agit simplement du résultat de « l’obstination de deux amis ». L’entreprise, dont le coût de la première phase est de 1,6 milliard aura des usines dans la zone industrielle de Bassa. Spécialisée dans la production de compresses médicales et des rouleaux de gaze hydrophile de coton, elle bénéficie de l’expertise de plusieurs cabinets et structures nationales et internationales, dont le Groupe Hartmann (un des leaders des produits d’hygiène et de soins en Europe), qui va assurer le transfert de technologies. L’ouverture de l’usine est prévue pour courant 2012.



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