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Dossier de la Rédaction

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Les engagements de l’Etat auprès de l'Union européenne en phase d'évaluation

La partie camerounaise, conduite par Henri Eyebe Ayissi, ministre des Relations extérieures, et la partie européenne ayant à sa tête Raul Matteus Paula, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, se sont retrouvées lundi. C’était dans le cadre du dialogue politique structuré, rendu à sa deuxième session ordinaire pour le compte de l’année 2011. Au menu de cette rencontre d’échanges et de concertation, deux principaux sujets : la situation sécuritaire dans le golfe de Guinée et l’examen du rapport d’évaluation des engagements du gouvernement camerounais vis-à-vis de l’Union européenne, en matière de gouvernance.

Ainsi, revenant sur la sécurité dans le golfe de Guinée, Amadou Vindjedou, secrétaire général du ministère de la Défense, représentant le ministre, a dit la situation globalement sous contrôle, en dépit de quelques attaques sporadiques de pirates. Mais les activités déplorées ici sont la pêche illégale, l’immigration clandestine et l’exploitation illégale des produits miniers. Toutefois, souligne le représentant du Mindef, on note un net recul des attaques. Dans la mesure où en 2010, on a enregistré seulement 12 attaques, contre une vingtaine en moyenne par an, les années antérieures. Une reculade à mettre à l’actif du Centre multinational de coordination dont l’objectif est d’éradiquer ces fléaux dans les pays de la zone D du golfe de Guinée (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tome et Principe).

Mais le gros des échanges a porté sur le suivi des engagements du gouvernement camerounais vis-à-vis de l’Union européenne, entre 2007 et 2011. Et cinq points ont retenu l’attention des membres des deux délégations présentes dans la salle des Actes du Minrex : la gouvernance politique/démocratique, la gouvernance politique/état de droit, la maîtrise de la corruption, l’efficacité du gouvernement et la gouvernance économique. Dans les détails, les conditions de détention et de garde à vue ont été évoquées. Et la partie camerounaise a affirmé avoir engagé des actions en vue d’une amélioration, notamment à travers le programme d’extension et de réhabilitation des infrastructures et l’augmentation des capacités en ressources humaines. Mais aussi la construction de six nouvelles prisons déjà lancée.

La liberté d’expression a aussi été discutée, pour être remise en question par certains, se référant à certaines manifestations interdites par les autorités administratives. Mais pour Henri Eyebe Ayissi, entre le maintien de l’ordre et l’expression des libertés, la priorité est évidemment à l’ordre, « parce que ces libertés ne peuvent pas s’exprimer sans la paix », a-t-il martelé. La délégation européenne a, par ailleurs, exhorté le gouvernement camerounais à inciter les médias à instituer une autorégulation dans l’exercice de leur profession, sans pour autant ramener la censure.

Sur un tout autre plan, alors que l’Union européenne déplore l’accès limité à la justice et l’offre insuffisante dans le domaine, le Cameroun répond par la mise en œuvre de la loi sur l’organisation de l’assistance judiciaire. On a aussi parlé de la gestion des finances publiques, jugée peu satisfaisante par les bailleurs de fonds. Mais également de la lutte contre la corruption, qui va s’intensifier. D’ailleurs, on a noté, pour le saluer, la validation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption par la Commission nationale anti-corruption et la publication du premier rapport de cet organisme.

 


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