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Dossier de la Rédaction

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Les parlementaires sensibilisés pour la Lutte contre la cybercriminalité

Le Président de l'Assemblée nationale a ouvert mardi un atelier de deux jours qui visent à attirer l’attention des élus sur l’ampleur du phénomène.


Il y a eu la création il y a quelques années d’un site web frauduleux du gouvernement, avec une page d’accueil ayant les mêmes données que celles du site officiel. Les cybercriminels y avaient publié de faux appels d’offres, exigeant d’abord des « soumissionnaires », le paiement des frais afférents. Il y a eu l’attaque du site des Douanes camerounaises, du ministère des Domaines et des affaires foncières, de l’Université de Yaoundé I, et plus récemment, de celui du quotidien Cameroon Tribune. Le Cameroun qui, comme la plupart des nations modernes, est ouvert aux technologies de l’information et de la communication, n’échappe pas aux travers de cette avancée. Ici comme ailleurs, les cybercriminels s’attaquent à l’Etat, aux entreprises et aux individus. Excellant dans l’escroquerie, le vol, l’altération des systèmes informatiques, les actes de nuisance et de cruauté, les actes portant atteinte à l’intégrité physiques des personnes, à leur honorabilité ou à leur moralité.

Pourtant, le Cameroun a commencé à se doter d’un arsenal juridique pour faire face à ce phénomène. Il y a pour cela eu la promulgation en 2010 de trois lois relatives notamment à la cybersécurité et à la cybercriminalité, celle régissant les communications électroniques, et la dernière sur le commerce électronique. A côté de cela, il y a eu l’identification complète des abonnés au téléphone pour limiter l’utilisation de cet outil à des fins criminels. Autant de mesures qui ne sont pas suffisantes, comme l’a relevé le président de l’Assemblée nationale. CavayeYeguié Djibril procédait à l’ouverture de l’atelier de sensibilisation des parlementaires sur le renforcement de la cybersécurité. Organisés à l’initiative du Réseau des parlementaires pour la promotion des droits de l’homme et la cybersécurité (Reprodhocy) en collaboration avec le Programme national de gouvernance de l’Assemblée nationale, les travaux de Yaoundé doivent servir de base à ceux de l’Atelier sur la cybercriminalité et la cybersécurité prévu à Libreville au Gabon du 28 novembre au 2 décembre 2011. « Nos travaux doivent aller au-delà du cadre national et permettre à notre pays de servir, une fois de plus, de têtes de proue dans ce domaine, comme dans bien d’autres en Afrique centrale », a indiqué le président de l’Assemblée nationale. Ici, contrairement aux autres crimes, les solutions doivent être transnationales. CavayeYeguié Djibril a tenu à déplorer le fait que si de nombreuses initiatives ont été prises dans ce domaine, et si de nombreux acteurs y interviennent, on note néanmoins une « absence de cohérence et de solidarité dans la lutte contre la cybercriminalité a laissé le champ libre dans le cyber espace, aux prédateurs de tous genres qui font assaut d’ingéniosité pour traquer les honnêtes citoyens dans leur patrimoine ». Avant le président de l’Assemblée nationale, trois membres du gouvernement sont montés au créneau pour rappeler les dangers du phénomène de la cybercriminalité, et appeler à une synergie d’actions pour conjurer le phénomène. Il s’agit du vice Premier ministre, ministre de la Justice garde des Sceaux, Amadou Ali, du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et du ministre des Postes et télécommunications, Jean Pierre Biyiti bi Essam. L’atelier qui s’achève ce jour est organisé autour d’une dizaine d’exposés qui verront intervenir à la fois des acteurs des secteurs aussi diversifiés que le parlement, les télécommunications, de la sécurité et des droits de l’homme.

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