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Faut-il s’en inquiéter de la prolifération d'instituts de formation médicale privée

Index de l'article
Faut-il s’en inquiéter de la prolifération d'instituts de formation médicale privée
« Il faut une rigueur impitoyable dans la formation »
« Arrimer l’offre universitaire à la demande »
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Si l’Ordre des médecins s’inquiète de la qualité des produits formés, le Minesup assure avoir mis les garde-fous nécessaires.

A date, selon un communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur daté du 13 avril 2011, seules six Institutions privées d’Enseignement supérieur (Ipes) sont officiellement autorisées à former des médecins. Auxquelles s’ajoutent une quinzaine d’autres établissements, délivrant eux, différents diplômes de formation de personnels auxiliaires de santé ou paramédicaux (infirmières, techniciens médico-sanitaires, laborantins, etc.). Une ouverture nécessaire selon le Minesup pour répondre aux besoins signalés de personnels formés dans le domaine de la santé, mais aussi à la demande de plus en plus forte de la population estudiantine dans ces différentes disciplines.

Samedi dernier, l’Ordre des médecins du Cameroun, réuni en assemblée générale, s’est pourtant dit fortement inquiet de «la prolifération » de structures privées formant des médecins, dans des conditions n’assurant pas la qualité des produits formés. Absence de professionnels qualifiés, de structures d’expérimentation, de matériels adéquats, voire de programmes pertinents, étayant l’argumentaire de l’Ordre. Des formations dispensées à l’étranger sont également pointées du doigt, l’origine comme la qualité de certains diplômes laissant les professionnels locaux et même l’administration plutôt sceptiques. La corporation plaide plutôt pour un renforcement des institutions de formation publiques, au lieu de l’ouverture tous azimuts aux établissements privés.

En considérant le cycle de formation en médecine qui prévoit un cursus en sept années minimum, seule l’université des Montagnes a actuellement des médecins formés sur le marché de l’emploi. Et si effectivement on peut déplorer le fait que des personnels formés dans des disciplines connexes se font passer pour des médecins, avec parfois des conséquences fâcheuses pour les patients qui s’y laissent prendre, cela suffit-il à jeter l’opprobre sur des structures de formation dont les promoteurs sont pour la plupart, au demeurant, des médecins chevronnés et reconnus dans leur profession ? Pour comprendre les raisons de la sortie de l’Ordre d’une part, et le dispositif d’accompagnement institutionnel à l’accroissement de l’offre de formation privée d’autre part, CT a approché le ministre de l’Enseignement supérieur qui autorise les formations médicales privées et le président de l’Ordre national des médecins, qui dressent leur état des lieux.


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