D’après le Minsanté, mieux qu’un simple slogan, cet axiome devrait être perçu par chaque membre de notre société, comme une interpellation personnelle, à plus d’engagement dans la lutte contre le Vih et le Sida. Il indique, par ailleurs, que l’objectif du gouvernement est « d’éliminer la transmission de la mère à l’enfant. Ceci à travers, l’intensification de la prévention primaire chez les femmes de 15 à 49 ans ; le renforcement de la planification familiale ; l’amélioration de la couverture en antirétroviraux chez les femmes enceintes séropositives, et le renforcement du suivi du couple mère-enfant. Eléments sans lesquels, cette maladie ne saurait être vaincue dans notre pays. » Actuellement d’après le Cnls, près de 100.000 patients sont sous traitement. En attendant la révélation du nouveau taux de prévalence Sida dans notre pays, plusieurs observateurs affirment que les nouvelles sont rassurantes, mais qu’il ne faudrait surtout pas baisser la garde. De nouvelles infections continuant d’être enregistrées malgré tous les efforts consentis par le gouvernement.
Pour ainsi toucher toutes les cibles, surtout les incrédules dans leurs derniers retranchements, le pays va vibrer au rythme d’une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation contre cette affection jusqu’au 30 novembre prochain. Après la table ronde télévisée sur la prévention du Vih de la mère à l’enfant, ou la causerie éducative sur le leadership des jeunes dans la lutte contre le Sida organisées cette semaine à Yaoundé par Synergies africaines contre le sida et les souffrances, le programme prévoit de nombreuses autres manifestations. Notamment, des tables rondes, conférences scientifiques, dépistages volontaires anonymes et gratuits du Vih, et des causeries éducatives. Le Minsanté et le délégué général à la Sureté nationale co-présideront la cérémonie de lancement officiel de ces activités demain à l’esplanade de la Dgsn.
