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Dossier de la Rédaction

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La Route de Nsam-Obobogo en chantier

Le carrefour de Nsam est en partie fermé à la circulation. Les travaux de réhabilitation de la route qui relie cette intersection à Nkol-Nguie, en passant par Obobogo, ont commandé cette fermeture depuis le mois dernier. A l’orée de ce chantier qui borde l’une des sorties de Yaoundé, des blocs de béton et des bandes d’avertissement limitent les entrées d’automobiles. Quelques ouvriers attendent le moment de se mettre à l’ouvrage. La route, dénudée des bouts d’asphalte qui la recouvraient ça et là, est poussiéreuse.

Les usagers qui passent par-là peuvent marcher au milieu de la chaussée. Le trafic est quasi inexistant. On risque peu de se faire renverser par une auto. Quelquefois, la barrière s’ouvre et laisse passer un camion rempli de matériaux qui vont servir à bâtir la future voie. « Désormais, la circulation est autorisée à certains moments de la journée. Le matin avant sept heures. A midi, quand les gens vont déjeuner. Et le soir après dix-sept heures », explique Alban B, voisin du chantier.

En descendant vers le carrefour « Columbia », l’activité des constructeurs est plus animée. De petits véhicules utilitaires transportent des moellons ou du sable qui vont s’amonceler dans des coins. Sur les côtés, le canal qui va accueillir les caniveaux est tracé. Par endroits, les premiers blocs de ces voies d’évacuation des eaux sont déjà posés. Le mortier qui va les relier est déversé.

Plus on s’enfonce dans cette zone périphérique, mieux on découvre l’impact des travaux préparatoires sur la vie des quartiers que la route traverse. Des commerces et des habitations qui jouxtaient la route ont été totalement ou partiellement détruits. La barrière de l’hôpital Ad Lucem n’est plus qu’un tas de gravats. A côté d’une bétonnière qui ronronne et crache son mélange de ciment et de sable, un tuyau d’eau distribue gratuitement le liquide. C’est une distribution involontaire, car la canalisation a été déterrée et cassée par les travaux. Visiblement, elle affleurait l’ancienne route totalement défoncée d’Obobogo.

A mi-chemin, vers « Damase », un autre barrage interdit aux usagers de passer. Des taxis-motos sont-là, à l’affût du client fatigué par la marche à pied obligatoire. Mais les riverains ne semblent pas du tout gênés. « Sauf quand il pleut, c’est alors presque impraticable », confie une dame. Petits nuages de poussière et passerelles de bois pour accéder à la maison comptent parmi les désagréments. Ils devraient encore durer quelques semaines. La route, financée par le budget d’investissement public du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, sera en effet construite en six mois.


 

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