La commission interministérielle qui s’est tenue vendredi dernier à Douala a permis de dévoiler les contours de ce grand projet.
L’ambitieux projet d’aménagement de la pénétrante Est de la ville de Douala commence enfin à prendre corps. Il s’agit en fait de l’agrandissement de la sortie de la ville en direction de Yaoundé, sur une longueur de près de 19 kilomètres. L’ouvrage partira du lieu dit carrefour Marchés des Fleurs jusqu’à l’entrée du pont de la Dibamba. Ces travaux qui avoisinent les 40 milliards de Fcfa débutent à la fin de l’année 2012 et s’achèvent en 2015. C’est en substance ce qui ressort de la 3e session de la commission interministérielle pour la validation des études d’avant-projet détaillé (APD) tenue vendredi dernier à Douala. Le secrétaire d’Etat du ministère des Travaux publics qui présidait cette réunion, a indiqué que ce projet, au vu de son impact, fait pleinement partie des Grandes réalisations du chef de l’Etat. Selon Hans Nyetam Nyetam, cette étude commise est de la plus grande importance. L’entrée Est de la ville va indubitablement changer. Au vu de cette étude, la matérialisation de ce projet, va permettre une certaine fluidité et remédier aux multiples et interminables bouchons que vivent les automobilistes de ce côté de la ville.
Hans Nyetam Nyetam a tout de même reconnu que cette étude couplée au projet de la construction du second pont sur le Wouri a accusé un retard dans son exécution. Retard dû, selon Hans Nyetam Nyetam entre autres, à l’attente de la production du dossier définitif du plan de développement urbain de la ville, à la recherche des disponibilités foncières pour le déplacement des marchés. Lors de la présentation du rapport définitif de cet APD, Hamadi Gabouze, consultant de Egis a notamment indiqué que les deux voies actuelles seront élargies en six voies. Cette réalisation qui se fera en plusieurs étapes prévoit aussi la construction de 7 giratoires, le renforcement de la chaussée existante, le traitement des zones d’affaissement, l’installation de l’éclairage public, la construction des gares routières. « Afin de permettre une meilleure fluidité des automobilistes et des piétons et même des motos-taxis », souligne le consultant.
