La Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation est présent sur le terrain de la capitale depuis mardi.

« Tout est moins cher », s’exclamait mardi une cliente devant un des bouchers installé au lieu–dit « Tsimi center » à l’esplanade de la mairie Nkolbisson. La ménagère en question estime qu’au marché, « même une différence de 100 F sur une denrée est très importante ». Les consommateurs qui se sont donc rendus sur le site de la foire « Promo » de Tsinga et à Nkolbisson ont réalisé des économies atteignant 500F par produit sur une gamme très variée de denrées de grande consommation. Viande de bœuf, poisson frais, macabo, manioc, couscous de manioc, plantain, huile de palme, oignons, etc.

Pour réaliser une telle performance, la Mirap s’est appuyée sur des producteurs locaux regroupés autour de la Fédération des réseaux d’associations féminines du Cameroun (Ferafcam). Selon Mme Rose Nyobè, présidente nationale dudit regroupement, « La Mirap soutient le transport des vivres et la Ferafcam se charge d’acheminer ceux-ci de leur lieu de production vers la ville ».

La Mirap brise ainsi les barrières qui existent entre cultivatrices et consommateurs finaux. Les multiples revendeurs, les taxes d’occupation des places dans les marchés, le coût du transport…Les prix pratiqués dans les marchés témoins périodiques de la Mirap sont ainsi des prix bord champs. D’où l’accessibilité des aliments vendus. Cyprien Bamzock Ntol, l’administrateur de la Mirap annonce déjà « qu’après cette phase expérimentale à Yaoundé, Douala ouvrira aussi des marchés périodiques à la fin de chaque mois. Puis suivront l’ensemble des huit autres régions du pays ».