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Dossier de la Rédaction

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Bientôt du caviar made in Cameroon

Ce produit de luxe a été découvert mercredi, lors de la rentrée solennelle de l’Institut des sciences halieutiques à Yabassi.

C’est tout ému que le recteur de l’université de Douala, Bruno Bekolo Ebe a découvert les 300 hectares offerts par la Communauté Banya I de Yabassi pour la construction de l’Institut des sciences halieutiques (ISH) de l’université de Douala. C’était mercredi dernier à l’occasion de la rentrée solennelle de cette école professionnelle qui va très bientôt mettre sur le marché de l’emploi sa toute première cuvée d’ingénieur des travaux en sciences halieutiques. Il est bien loin le temps de la lutte pour la rétrocession des terrains comme cela a été le cas pour le site de Logbessou devant abriter d’autres écoles de l’université de Douala.

L’autre attraction de cette cérémonie riche en émotion a été l’exposition des morceaux de caviar sur les stands, produits de luxe importés des pays européens et pas à la portée de toutes les bourses. Mais comme l’a souligné la directrice de l’ISH, le Pr Minette Tomedi Eyango, la production du caviar de Tilapia, de « Kanga », ou de « Bunga (poisson fumé) » ne sera possible qu’avec l’industrialisation de la formation dispensée aux étudiants. Le recteur peut alors se sentir heureux d’avoir, il y a 3 ans, malgré l’indisponibilité des locaux et la qualité de l’infrastructure routière, pris la ferme décision d’ériger cet établissement dans le Nkam.

Grâce aux différentes filières opérationnelles dont l’aquaculture, la gestion des pêches, la transformation et le contrôle de qualité des produits halieutiques, l’océanographie ou encore la gestion des écosystèmes aquatiques, nos ressources pourront alors être gérées de façon plus contrôlée, et faire diminuer nos importations qui avoisinent les 300 milliards de Fcfa. Les étudiants quant à eux ont souhaité l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Avec la mise sur pied notamment d’une salle multimédia, d’une bibliothèque, d’un restaurant. Le problème d’électricité, lui, a trouvé déjà un début de solution avec l’acquisition par les élites d’un groupe électrogène d’une puissance de 110 Kilo Volts.



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