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Dossier de la Rédaction

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Le nerf de la guerre

Exit donc la 3e session ordinaire 2011 de l’Assemblée nationale. Travail bien accompli pour nos parlementaires qui ont mis les bouchées doubles pour adopter le budget de la nation au terme d’une séance plénière marathon de 14 heures qui s’est achevée aux premières heures de la matinée. Une session, qualifiée pertinemment d’historique, car la postérité retiendra qu’elle fut celle qui abrita le 3 novembre 2011, la prestation de serment du président réélu, S.E. Paul Biya, qui a ainsi inauguré son deuxième septennat sous le Renouveau national. L’événement qui n’a lieu que tous les sept ans constitue sans nul doute le fait marquant de cette session traditionnellement dominé par le vote du budget de l’Etat pour l’exercice suivant.

Cet acte légal et solennel va consacrer l’entrée en fonction du nouveau chef de l’Etat et marquer le début de la mise en œuvre de son programme de société qui lui a permis de rallier la majorité des suffrages de ses concitoyens autour de son nom. Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2012 s’inscrit en droite ligne de l’engagement pris par le président réélu de passer aux grandes Réalisations, avec dès janvier 2012 un Cameroun transformé en un vaste chantier. Or, qui dit mise en œuvre d’un chantier quel qu’il soit, dit nerf de la guerre. Et ici le nerf de la guerre comme partout ailleurs, c’est d’abord l’argent frais disponible pour la réalisation effective des projets prévus pour booster le développement du Cameroun pour en faire un pays émergent à l’horizon 2035 selon la vision politique du président Paul Biya. D’où la focalisation des feux de l’actualité sur le vote de la loi de finances pour l’exercice 2012. Cette dernière arrête le budget de l’Etat en recettes et en dépenses, à 2800 milliards de F CFA, contre 2 571 milliards en 2011. Soit une augmentation de 229 milliards. Il en découle naturellement que par l’adoption de ce budget- programme, le premier du genre, par les parlementaires, l’Assemblée nationale qui de par la loi tient les cordons de la bourse donne son feu vert pour permettre au chef de l’Etat de tenir ses engagements dans le cadre de la politique des « Grandes Réalisations » qui, on ne le soulignera jamais assez constitue le cheval de bataille de ce nouveau septennat.

D’un autre point de vue, mais dans la même dynamique, cette session budgétaire fera également date dans l’histoire parlementaire parce qu’elle sera la toute première à mettre en expérimentation le concept du budget-programme. Ce concept intègre la vision du développement à court et à long termes. Il s’agit d’affecter les crédits non seulement en fonction des besoins, mais aussi sur la base des objectifs à atteindre. 2012 sera ainsi une année expérimentale sur une période de trois ans. Il ne sera donc plus question de budget moyens dont le crédit était mis à disposition sur la base de la structuration administrative et où les dépenses publiques étaient alors gérées sous forme de lignes budgétaires. Concrètement, en 2012, l’accent sera mis sur le renforcement des programmes de développement énergétiques, la construction des infrastructures de transport et de télécommunications, la réalisation des projets agricoles et le renforcement du processus de la décentralisation qui doit être achevé en 2015. Cela dit, au-delà de l’adoption du budget de la nation, il reste le problème de sa bonne exécution par les hommes choisis, à cet effet. Il s’agit de trouver les meilleures formules pour exécuter le budget d’investissement dans la probité et conformément à la déontologie en la matière afin que le Cameroun se transforme effectivement en ce vaste chantier de développement qui va complètement, dès janvier 2012 jeter les jalons de la métamorphose de ce pays émergent où il fait bon vivre et que les Camerounais appellent de tous leurs vœux.

 

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