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Dossier de la Rédaction

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107 détenus libérés à la Prison de New Bell

Sortis officiellement de geôle jeudi, ils bénéficient des réductions de peine occasionnées par la grâce présidentielle.

Ambiance de fête hier à la prison centrale de New-Bell. La joie se lit sur les visages des bénéficiaires de la grâce présidentielle. Au total, cette année ils sont 461 détenus à en profiter. Soit beaucoup plus que les 272 bénéficiaires de l’année dernière. « Cela s’explique par le fait que la mesure a été élargie aux cas de vols aggravés, qui sont généralement la cause d’une grande partie des emprisonnements », explique Dieudonné Engonga Mintsang, régisseur de la prison de New-Bell. Parmi les 461 détenus, les visages des 107 libérés d’office affichent davantage de bonheur. D’autre part, 144 détenus restent pour l’instant derrière les barreaux, pour non paiement de la contrainte par corps. D’après l’administration pénitentiaire, leur libération se fera dès le paiement des montants exigés pour chacun. Cependant, beaucoup de détenus sont démunis et n’y arrivent pas toujours sans aide. D’où l’appel lancé par le régisseur de la prison aux âmes de bonnes volontés pour soutenir cette catégorie de prisonniers. Ainsi par exemple, l’association Anacav Cameroun Avenir a procédé au paiement gracieux des contraintes par corps de cinq détenus, pour un montant total de 120.000 F.

Par ailleurs, 210 détenus bénéficiaires de la grâce présidentielle restent en prison et seront libérés à l’échéance lorsque le reste de leurs peines respectives sera purgé. En outre, on retrouve parmi le total des bénéficiaires 04 femmes (dont 03 libérées d’office), 05 détenus étrangers et un détenu mineur qui reste cependant en prison. Au cours de la cérémonie de libération des 107 détenus organisée hier à la prison de New-Bell, le régisseur a demandé aux bénéficiaires de saisir l’opportunité que leur offre le chef de l’Etat pour assurer une meilleure réinsertion et éviter de tomber dans toute récidive qui les ramènerait en prison. Selon Dieudonné Engonga Mintsang, cela passera également par l’acceptation des familles qui vont accueillir les détenus. « Il faudrait que les familles acceptent le retour de leurs membres qui ont été un temps égarés afin que le tissu familial soit reconstitué et que le message d’apaisement prôné par le chef de l’Etat soit appréhendé par tous », déclare-t-il.



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