Vendredi dernier, des hommes de media ont été sensibilisés sur la lutte contre cette pandémie.

Au lendemain de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida, les hommes de media ont pris part vendredi dernier à une journée de sensibilisation sur la pandémie. Il était question pour les professionnels des medias de s’imprégner sur les dangers causés par la maladie, mais aussi et surtout, de constater que des progrès énormes ont été enregistrés depuis lors, qui peuvent permettre de bouter le sida hors du Cameroun à l’horizon 2015. C’est en tout cas le vœu du Dr Noël Essomba, coordonnateur régional du Programme de lutte contre le sida dans le Littoral. Au cours de son exposé, le médecin a révélé que le nombre de nouvelles infections a chuté de 25% dans le monde et que le nombre de décès liés au sida est aussi largement en baisse du fait de la mise sous antirétroviraux (ARV) des patients dès lors que les CD4 sont inférieurs à 350. Auparavant, on attendait que les CD4 soient inférieurs à 200 pour mettre les patients sous ARV. Un choix qui ne permettait pas de remonter leur système immunitaire.

Au Cameroun, le plateau technique est en nette amélioration, le nombre de médecins aussi pour la prise en charge des patients. « Nous pouvons rêver qu’à l’horizon 2015, nous pourrons éradiquer cette maladie », confie le Dr Noël Essomba. Mais l’atteinte de cet objectif passe par « l’implication de tous les acteurs dont l’Etat, les ONG, les associations de personnes vivant avec le VIH/Sida, le secteur privé et informel, les medias, etc. Les medias notamment doivent promouvoir des programmes éducatifs pour un changement de comportements et promouvoir les bonnes mœurs », indique le Dr Raymond Emmanuel Pindy. L’association pouir la communication sur les maladies tropicales (Ascomt) organisatrice du séminaire d’échanges, a écouté le message et sait désormais comment procéder pour mieux sensibiliser ses membres.