Il explique que « les forces de l’ordre se sont déployés dans la nuit, ayant trouvé le car en feu. Je pense que le conducteur du bus a certainement eu des problèmes de visibilité, puisque le porte-char était garé côté gauche. Mais il aurait dû poser une signalisation en contrebas. Malheureusement, dans la nuit sans visibilité, le conducteur du bus s’est retrouvé face à l’obstacle ». Les témoignages recoupés sur les lieux du sinistre affirment que les passagers du bus se sont retrouvés prisonniers des flammes alors que le bus n’était même pas renversé.
Ce qui aura permis à certains passagers dans la panique de se soustraire du brasier. Sur les lieux du sinistre, un poteau électrique haute tension a été renversé au moment du choc par un tracteur agricole transporté par le porte char. Ce courant électrique par terre pourrait avoir été à l’origine de l’incendie. Les premières informations font état de ce que, le porte-char en panne sèche venait d’être ravitaillé. Ce carburant déversé par terre, ajouté à une étincelle produite par le poteau électrique renversé, amplifié par le contenu du bus accidenté, aurait, après le choc, été déterminant pour déclencher le brasier. Pour l’heure, 14 corps entièrement calcinés et presque réduits en cendre ont été sortis de ce qui reste encore du bus de transport interurbain accidenté. Les rescapés ont été évacués, les uns à la clinique universitaire de l’Université des Montagnes et au centre hospitalier de Banganté. D’autres accidentés sont en soins intensifs à Tonga et à Makénéné. Certains sont dans un état très critique. Aucune certitude sur le nombre exact de décès.
Source : Crtv Poste national