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Dossier de la Rédaction

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La Sanaga, ce trésor…

Un forum, dédié à l'eau, l'énergie et environnement dans le cadre du salon Promote, s’est étendu sur les atouts et les risques de la valorisation du plus long fleuve du Cameroun.

La Sanaga représente 70% du potentiel hydroélectrique du Cameroun. Ce fleuve, l’un des plus importants des 11 bassins versant du pays, est un atout de poids pour le développement des secteurs de l’eau et de l’énergie, mais également, pour la préservation de l’environnement. « La valorisation du fleuve Sanaga : Atouts et risques » est le thème de la première conférence plénière du forum eau-énergie-environnement qui se tient depuis hier à Yaoundé dans le cadre de la quatrième édition du salon international Promote. Le thème central retenu pour ce forum est « La Sanaga au cœur de l’énergie et de l’eau».

La valorisation du fleuve Sanaga passe par une gestion concertée. Actuellement, l’Etat est le seul exploitant, mais avec la construction annoncée et en cours de certains barrages, les intervenants dans la gestion de l’eau vont se multiplier. Il sera désormais nécessaire d’avoir une tarification de l’eau avec un arbitrage informé et impartial. Ce sont entre autres les explications apportées par Marie Hélène Briand, vice-présidente hydroélectricité et barrages, énergie, Aecom Tecsult du Canada. Partant de l’exemple de deux rivières de son pays, l’expert a expliqué aux participants, l’importance d’une gestion concertée dans le bassin de la Sanaga. Il s’agit selon elle, d’assurer une adéquation entre l’offre et la demande, de contrôler les inondations, de protéger l’environnement et de réduire les impacts causés par les changements climatiques. Pour la mise en œuvre de tout cela, il est nécessaire d’instaurer une commission de gestion du bassin versant de la Sanaga qui travaillera avec des experts et les principaux consommateurs.

Il existe actuellement le projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Yaoundé à partir de la Sanaga, dont le coût est évalué à 429,5 milliards de F. Un projet qui, selon Daniel Ndong Ebozo’o, directeur du projet, devra permettre de résorber le déficit d’approvisionnement en eau de la ville de Yaoundé estimé aujourd’hui à 211.000 mètres cubes d’eau par jour. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet dont les travaux devraient débuter dès 2012, un financement de 200 milliards de F a été sollicité auprès de Eximbank Chine. Les débats prévus dans le cadre de ce forum se poursuivent aujourd’hui, avec des tables rondes sur l’eau, l’énergie et l’environnement. Mais également, une conférence sur le financement des infrastructures dans ces trois secteurs.


 

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