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Dossier de la Rédaction

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58 couples convolent en justes noces dans une cérémonie collective de mariage à Ngwele

se sont dit oui le week-end dernier dans le centre spécial d’état-civil de ce coin de Bonabéri.

« Mon réseau », « mon bonbon Youpi », « ma solution », « mon étoile polaire »… Les petits noms d’amour, les plus insolites et les plus originaux, ont marqué l’imaginaire des foules venues nombreuses à Bonabéri ce 03 décembre 2011 pour le mariage collectif de 116 amoureux. Une cérémonie présidée par le sous-préfet de Douala 4e, Zacheus Bakoma Elango. L’initiative, lancée par Robert Ndafeut, l’officier d’état civil du centre spécial de Ngwele, est rendue à sa cinquième édition. Depuis décembre 2008, date du premier mariage collectif dans cette localité, 751 unions ont été officiellement célébrées.

Objectif de l’opération, selon Mme le délégué d’arrondissement de la Promotion de la femme et de la famille pour Douala 4e, « lutter contre la barbarie, l’insécurité, l’abandon de la femme et des enfants, l’irresponsabilité parentale, la violence… ». La délégation qui a joué un rôle d’assistant technique, à travers des causeries éducatives prénuptiales sur la notion et le contenu du mariage. L’initiative participe également, selon les responsables du centre spécial d’état civil, à aider les plus démunis à avoir des cérémonies de mariage dignes de ce nom. Dans la logique de la politique gouvernementale en matière de promotion de la femme et de la famille. Et comme l’a souligné Zacheus Bakoma Elango, « le droit de se marier est une prérogative d’ordre public ».

Partant du constat qu’il a fait dans la certification d’actes de naissances dans l’arrondissement, le sous-préfet déclare : « la plupart des enfants sont des enfants naturels reconnus et Dieu seul sait comment cette situation peut être difficile dans le processus de succession ». Situation réglée donc pour cinquante-huit nouveaux couples, parmi lesquels de nombreux jeunes. Parmi eux, Martin Ledoux et Evelyne Kameni. Après quatre ans de vie commune, ils ont décidé de s’unir pour le meilleur et le pire par amour, mais également par sens pratique, comme l’explique M. Kameni : « mon épouse est encore à l’école. Mais déjà, son dossier d’intégration est en cours. Notre mariage déterminera son lieu d’affectation. Je n’étais pas prêt. Dans un ou deux ans, on organisera la cérémonie religieuse. »

Comme eux, tous les mariés ont eu droit à un buffet offert par le centre d’état civil. et pour obéir à la tradition des éditions précédentes, les plus vieux et jeune couples ont reçu des cadeaux, ainsi que huit mamans de jumeaux.



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