L’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale a tenu son 2è conseil régional le week-end dernier à Douala.

8 ans après sa création, l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac) cherche encore sa voie. Réunis dimanche dernier à Douala, dans le cadre de la 2è réunion statutaire de l’Ostac, les responsables syndicaux venant du Gabon, du Tchad, du Congo, de la République démocratique du Congo, de la RCA et du Cameroun, ont élu un nouveau secrétaire permanent, le Centrafricain Sabin Kpokolo. Ce dernier est chargé de préparer le congrès qui aura lieu dans trois ou quatre mois à Libreville au Gabon, et au cours duquel seront adoptés le budget de l’institution et ses différentes activités à mener en 2012. Sabin Kpokolo espère que l’Ostac pourra démarrer ses activités après une longue période d’hibernation.

En effet, l’organisation a été créée en 2003 à Bangui en RCA, au lendemain de la conférence des chefs d’Etat et des ministres de la Cemac, dans le sens d’être en conformité avec les textes de la Cemac. Le but de l’association est de rassembler tous les travailleurs de l’Afrique centrale pour défendre leurs intérêts matériels et moraux ; défendre les richesses de cet espace pillées par les multinationales ; pouvoir avoir une plate forme commune en ce qui concerne le code du travail dans cet espace ; et enfin, œuvrer pour que les travailleurs puissent circuler librement dans cet espace. Mais depuis cette date, aucun organe de gestion n’avait été pourvu, encore moins le budget. Conséquence : l’Ostac n’a pas existé du tout pendant 8 ans. Aujourd’hui, l’Organisation veut voguer vers de nouveaux horizons. En a-t-elle les moyens ?