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Dossier de la Rédaction

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Saison sèche, poussière et conséquences

Le climat actuel, particulièrement chaud, à l’origine de nombreux désagréments, notamment sur la santé.

C’est d’abord sur les robinets que la rudesse actuelle du climat a commencé à se faire sentir. Dans le régime de rationnement appliqué dans la capitale, le rythme des coupures est subitement monté d’un cran dès la mi-novembre. « Cela va faire près de 20 jours sans eau, alors qu’habituellement nous en avions deux fois par semaine », témoigne ainsi un locataire du camp Sic Mendong. A Mballa II, une riveraine en est à une moyenne de quatre jours à sec, contre l’approvisionnement quasi-quotidien il y a moins d’un mois. « C’est la saison sèche. Non seulement il n’a pas beaucoup plu cette année, mais la chaleur des dernières semaines diminue les réserves en eau. Il faut resserrer le rationnement », confesse une source à la Cde.

A Yaoundé, cette vague de chaleur s’est surtout accompagnée d’une propagation de poussière, omniprésente dans l’air. Un phénomène particulièrement ressenti par les automobilistes, obligés pour certains de laver leur véhicule deux fois par jour pour se débarrasser des dépôts poussiéreux. Mais surtout dont les conséquences sanitaires n’ont pas tardé à se manifester. Notamment par la multiplication des cas de grippe et de maladies de la peau comme la bourbouille, recensés à travers les formations sanitaires et les pharmacies. « En ce moment, c’est près de la moitié de nos clients qui viennent pour des antigrippaux. Hier par exemple, nous en avons pratiquement eu une vingtaine », nous révèle une vendeuse de la pharmacie Mvog-Atangana Mballa, située au marché Mvog-Mbi. A l’hôpital de Biyem-Assi, une interne joint au téléphone par CT confirme de nombreux patients reçus, notamment ces derniers jours, du fait de grippe, rhinite, gale et bourbouille, ainsi que quelques cas de méningite. « Ce sont surtout les enfants qui sont touchés », avance notre source, expliquant que les adultes recourent pour eux-mêmes le plus souvent à l’automédication, surtout pour des affections comme la grippe qu’ils estiment connaître suffisamment. D’où la difficulté à avoir une idée précise sur l’ampleur actuelle de ces maladies de la saison sèche.

Pour le Dr Nicaise Makwet, en service à l’hôpital Laquintinie de Douala, des conseils sont prodigués à chaque fois aux patients consultant pour ces maladies. Notamment le recours à la vaccination, dont l’usage a permis un net recul de la méningite par exemple. Ou encore remonter les vitres de son véhicule en roulant sur des routes non bitumées, et protéger sa peau des attaques du soleil par des pommades dermatologiques, pour ceux qui ont le grain sensible.


 

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