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Dossier de la Rédaction

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Aux grands maux…

Une nouvelle tragédie vient d’endeuiller la nation. Dans la nuit de dimanche à lundi, Tonga a été le théâtre de cet autre horrible accident de la route qui est venu allonger le triste chapelet des vies fauchées du fait de l’inconscience, de la désinvolture des hommes. Un cauchemar de trop… Parfaitement pénétré des réalités du pays dont il tient les commandes, Paul Biya a eu, le 3 novembre dernier, la dent particulièrement dure contre « certains automobilistes irresponsables qui causent de véritables hécatombes sur nos routes ». C’était dans son discours d’investiture. De fait, en dépit de la stupeur et de l’émoi que suscite chaque nouvelle hécatombe, rien ne semble pouvoir stopper ou, tout simplement, endiguer le flot macabre des morts brutales sur nos routes.

Pour autant, ce triste tableau est loin de constituer une fatalité, un obstacle rédhibitoire. Loin s’en faut ! Non seulement nos routes-jusqu’ici réputées être parmi les plus dangereuses du continent – peuvent devenir plus sécures, mais cette option se présente désormais comme un impératif absolu. Une priorité de tous les instants. Certes dans ce domaine, il n’y a pas de risque zéro. Reconnaissons cependant que les 1200 décès que causent annuellement les accidents de route dans notre pays, représentent un seuil inadmissible, intolérable, parce que traumatisant. La côte d’alerte est depuis longtemps dépassée. Et la gravité de la situation condamne à réagir plus fermement face à un fléau qui ne cesse de gagner en ampleur.

Car, à l’évidence, les mesures adoptées à ce jour s’avèrent insuffisantes, inopérantes. Parce que parcellaires et par trop ponctuelles. Ainsi, des opérations musclées conduites ces derniers temps sur le fameux « triangle de la mort ». La sensibilisation ne suffit plus. Tout comme cette répression molle, sélective et limitée dans le temps et l’espace qui les accompagnent . Ne dit-on pas qu’aux grands maux de grands remèdes ? Il importe donc plus que jamais de prendre définitivement conscience du danger permanent que d’aucuns font peser sur les usagers par leur incivisme et des comportements irresponsables. A commencer par l’excès de vitesse. Pourquoi ne pas envisager alors un contrôle radar systématique sur les axes réputés particulièrement accidentogènes ? En limitant au maximum ces trafics d’influence nocifs qui annihilent toute action d’assainissement, mais encouragent au contraire des comportements délictueux.

Il est couramment stipulé que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse. Seules des mesures véritablement dissuasives et appliquées sans faiblesse, sans états d’âme ni discriminations sont susceptibles d’infléchir la courbe meurtrière des morts sur nos routes. Garants de l’intérêt général, les pouvoirs publics ont le devoir d’apporter une réponse appropriée à ce qui est devenu au fil des ans une préoccupation de premier plan.

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