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Dossier de la Rédaction

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Pas d’état de grâce

Le nouveau gouvernement belge a enfin été formé. Dans ce pays d’Europe où les clivages sont nombreux, la formation de ce gouvernement constitue un exploit. Et pour cause ! La mise sur pied de la nouvelle équipe gouvernementale intervient 18 mois après la chute du gouvernement dirigé par le démocrate-chrétien flamand, Yves Leterme, et 540 jours après les élections législatives du 13 juin 2010. Qui plus est, il a fallu une dernière négociation- marathon de 20 heures d’horloge pour que les six partis politiques appelés à composer la coalition gouvernementale s’entendent sur la répartition des portefeuilles ministériels. C’est à l’issue de ces longues heures de négociation que le roi Albert II, a chargé, le 5 décembre, le socialiste francophone Elio Di Rupo, de former un gouvernement de 12 ministres et six secrétaires d’Etat, sortant ainsi la Belgique de la crise politique la plus longue de son histoire.

L’une des particularités de ce gouvernement est certainement le fait que les socialistes flamands qui, jusqu’ici, étaient dans l’opposition rejoignent dans la majorité, les socialistes francophones et les libéraux ainsi que les démocrates-chrétiens, tant flamands que francophones. Les verts et les nationalistes flamands restent dans l’opposition.

Premier socialiste francophone convié à diriger un gouvernement depuis plus de 30 ans, Elio Di Rupo, devrait, en principe, mener une politique d’austérité sans précédent, afin de réduire la dette publique dont le montant astronomique inquiète les marchés au moment où les syndicats manifestent contre la rigueur et menacent d’organiser des grèves générales dans les prochains mois.

Le nouveau gouvernement devrait également permettre à la Belgique de continuer à jouer son rôle de pionnier pour renforcer l’Union européenne. Il va notamment soutenir la mise en place harmonieuse des institutions issues du Traité de Lisbonne et renforcer l’esprit communautaire.

Bien qu’arrivant à la tête du gouvernement à la suite de longues négociations et de nombreux compromis, le Premier ministre Elio Di Rupo, ne connaîtra pour autant pas d’état de grâce, face à la crise de la dette publique, la profondeur des réformes économiques à mener et la nécessité d’accélérer le processus de décentralisation.

 

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