Des 120.000 visiteurs attendus sur le site des palais des Congrès pour la foire Promote, plusieurs sont des étrangers et donc, de potentiels touristes. Des établissements hôteliers pour les accueillir, il y en a, mais pas assez. « Nous avons besoin de plus d’hôtels, de restaurants et d’agences de tourisme », a déclaré le ministre du Tourisme (Mintour), Baba Hamadou, aux participants au débat : « Cameroun, destination éco-touristique : opportunités et investissements ». Parmi eux, de nombreux étrangers avides d’informations sur le sujet. Des offres disponibles aux mesures incitatives, en passant par les actions gouvernementales en vue de booster le secteur, les participants ont été servis.
Tourisme balnéaire, safari, tourisme culturel, tourisme d’affaires, les formes de tourisme pratiquées au Cameroun sont nombreuses. Pour la circonstance, le Mintour a mis l’accent sur l’écotourisme, produit-phare. Que ce soit pour l’écotourisme ou pour toutes les autres formes de tourisme, les investisseurs disposent d’avantages fiscaux, domaniaux et douaniers. Ceci en attendant la mise en application du Code des investissements touristiques et l’ouverture de l’Office national du tourisme. Deux outils qui devront faciliter l’exploitation d’un gisement jusqu’ici insuffisamment exploité.
Quant aux opportunités, elles sont légion. La construction de grands complexes touristiques sur la côte atlantique à l’instar des stations balnéaires et des villages de vacances ; la construction d’infrastructures hôtelières dans les zones touristiques et les centres urbains ; la mise en place des infrastructures pour l’organisation des croisières sur les grands fleuves ou sur le Littoral et la reprise en concession des établissements du parc hôtelier de l’Etat… Une offre qui n’attend plus que des investissements.
