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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun en net progrès sur le terrain des Droits de l’Homme

Le rapport 2010 du ministère de la Justice sur l’état des droits humains rendu public mardi dernier.

660 pages, en français et en anglais. Quatre grandes articulations tournant autour de la coopération entre le Cameroun et les organismes de protection des droits de l’Homme, des différents droits fondamentaux, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, de la promotion des droits des groupes vulnérables et des femmes. Ainsi se présente, sur la forme, le rapport du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun en 2010. Il a été officiellement présenté mardi dernier, lors de l’ouverture de la réunion annuelle des chefs de Cour d’Appel. Selon Michel Mahouve, directeur des droits de l’Homme et de la coopération au Minjustice, cette publication est un catalogue critique et descriptif qui contribue à l’amélioration des rapports entre les institutions en charge de cette question.

Rapport devenu une tradition depuis 2005, cette édition a l’originalité d’avoir été réalisé grâce à une approche par indicateur, qui a permis une meilleure évaluation des progrès en matière de promotion et de respect des droits humains au Cameroun. Parmi ces avancées, la visite pour la première au Cameroun de Amnesty international, en août 2010. Une visite au cours de laquelle les deux mandataires de l’organisme ont pu aborder les questions les plus sensibles en matière de protection des droits de l’Homme : homosexualité, peine de mort, délits de presse, conditions de détention, décès dans les prisons, etc. Mais aussi l’indépendance de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés, le déguerpissement dans les villes de Yaoundé et Douala… L’autre fait notable au cours de cette année, c’est la ratification, en novembre 2010, du protocole facultatif se rapportant à la convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Et Amadou Ali, préfacier de ce rapport, voit en cette ratification « la nette volonté du gouvernement de faire des prisons et autres lieux de détention, des territoires juridiques où les droits de l’Homme des détenus sont protégés. » Et à ce sujet, le rapport essaie de présenter les efforts faits en matière d’augmentation des capacités d’accueil des pénitenciers sur l’ensemble du territoire.

Mais par-dessus tout, le Vice-Premier ministre, ministre de la Justice Garde des Sceaux, invite chaque citoyen à se sentir concerné par les problèmes de droits de l’Homme et « travaille à ce que ces droits puissent être respectés. » Et cela passe par la communication, et une certaine interactivité entre l’Etat, les citoyens, la société civile et la presse.


 

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