Promoteur du Renouveau national qui place l’homme au centre de ses préoccupations, le président Paul Biya a toujours accordé une attention particulière à tout ce qui touche à l’amélioration du bien-être de ses compatriotes ainsi qu’à leur sécurité individuelle et collective. La réalisation sous son impulsion d’équipements sociaux de base sur l’ensemble du territoire national (routes, écoles, centres de santé, adductions d’eau potable, approvisionnement en électricité…) participe de la volonté du chef de l’Etat de faire en sorte que demain soit toujours meilleur pour les Camerounaises et les Camerounais. Quant à la sécurité de ses compatriotes, elle n’a pas de prix aux yeux de Paul Biya, qui ne ménage aucun effort pour protéger la vie humaine, quelles que soient les circonstances.

C’est donc tout naturellement que celui qui préside aux destinées du Cameroun s’est toujours montré proche de ses semblables, de ses concitoyens, dans les situations difficiles. Sa promptitude à adresser avant-hier, quelques heures seulement après la catastrophe de Tonga, un message de condoléances aux familles éplorées et de réconfort aux autres victimes en constitue une parfaite illustration. Le président de la République n’a pourtant eu de cesse d’interpeller, ces derniers temps, le gouvernement et les conducteurs au sujet du mauvais comportement sur les routes. Le 3 novembre dernier à l’occasion de sa prestation de serment, il relevait une fois de plus pour le déplorer « la conduite inadmissible de certains automobilistes irresponsables qui causent de véritables hécatombes sur nos routes. »

Aujourd’hui comme hier, la compassion de Paul Biya n’a jamais fait défaut à ses concitoyens en détresse. Au lendemain de la catastrophe de Nsam survenue en février 1998, il s’est personnellement déporté sur les lieux du drame en compagnie de la première dame, Chantal Biya, dont l’humanisme ne s’est jamais démenti. Il s’était également rendu spontanément au collège Monthé après le drame de décembre 1988, alors même qu’il accueillait ses homologues de la sous-région dans le cadre d’un sommet de l’UDEAC, pour ne citer que ces exemples. Les multiples soutiens matériels et moraux apportés aux populations du septentrion à la suite des inondations ou des menaces de famine, ou encore aux commerçants victimes d’incendies, sont encore frais dans la mémoire des Camerounais.

Qu’est-ce qui fait que Paul Biya soit toujours proche de ceux qui souffrent ? Serait-on tenté de se demander. Un regard rétrospectif dans son passé permet d’y déceler quelques repères.

Fils de catéchiste qui a par la suite approfondi sa foi au séminaire, l’homme du 6 novembre 1982 a toujours fait siennes les valeurs cardinales de charité et d’amour du prochain qui ne l’ont pas quitté malgré ses hautes charges. Par ailleurs, les témoignages concordants de ses congénères de jeunesse font état du fort penchant qu’il avait pour Victor Hugo, auteur de l’ouvrage « Les Misérables ». Une œuvre majeure dans laquelle l’auteur dresse une saisissante fresque de la précarité matérielle des laissés-pour compte. Tout porte à croire que ses longues années d’humanité dans un cursus académique remarquable ont laissé une empreinte durable sur l’homme Biya. Tant mieux pour les Camerounais qui découvrent jour après jour un homme de cœur attentif à la souffrance de l’autre.