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Dossier de la Rédaction

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L’Afrique centrale fait foi à l'intégration

La CEEAC a organisé jeudi, dans le cadre de la foire Promote, une journée de débat dans l’optique de proposer des solutions au retard que prend la sous-région.

0,5%. Voilà ce que représentent les échanges entre les pays de l’Afrique centrale, alors même que des zones plus intégrées, comme l’Union économique et monétaire ouest africaine (Umoa) affiche 15%. Cette faiblesse des échanges est imputable à un ensemble de faits sur lesquels la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est revenu hier, à l’occasion d’une journée de débat organisée sur le thème : « Rôle de l’organisation régionale dans les enjeux d’intégration dans les 10 Etats membres ». Les exposés présentés à cet effet ont permis de souligner que l’Afrique centrale doit relever deux défis majeurs : la mondialisation et la rationalisation institutionnelle. C’est en se regroupant et en formant une seule communauté économique (contrairement à plusieurs regroupements contreproductifs qui se chevauchent) qu’elle pourra gommer son paradoxe, celui d’une région extrêmement riche, mais dont les économies sont fébriles, et les populations très pauvres.

L’Afrique centrale constitue par ailleurs un espace de convergence et de relais, sans lequel les projets intégrateurs de l’ensemble du continent seraient en péril. Dans son exposé le conseiller spécial du Premier ministre camerounais, Pr Touna Mama, estime que pour trancher avec la léthargie, il faut d’une part, améliorer la compétitivité des économies par un faible niveau de corruption et un bon climat des affaires D’autre part, les échanges sous régionaux sont à diversifier et à intensifier. Il déclare «priorité des priorités» l’intégration physique, par des infrastructures de transports. Une vision qu’a confirmé Jean-Jacques Samba, membre du patronat congolais, qui a raconté la belle histoire des échanges entre le Cameroun et le Congo, grâce à la route Ouesso-Brazzaville. Le problème de taxes reste cependant important d’où la nécessité d’accélérer l’harmonisation des politiques d’intégration et des politiques sectorielles : eau, énergie, transport, paix et sécurité…


 

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