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Dossier de la Rédaction

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L'EPC de retour au social

1500 logements à bâtir sur la colline de Djoungolo, en l’espace de cinq ans, en plus d’autres aménagements. La convention signée mardi dernier par l’Eglise presbytérienne camerounaise et un partenaire (Impex Trading), sonne comme la volonté d’un retour de l’Epc sur le front du développement social.

Tel qu’il se dessine, le projet en soi se révèle d’une importante portée. Tout en améliorant l’offre de logement dans la capitale, il devrait contribuer, en effet, à transformer le visage de cette colline de la foi, longtemps demeurée en friche, avec des bâtisses lépreuses, dans une ville qui n’a cessé de muer. En plus de sécuriser le patrimoine immobilier de l’Epc et générer, à terme, pour sa caisse, des moyens substantiels, en revenus locatifs.

Dans le secteur des logements collectifs à mettre en place, des immeubles de six étages viendront faire chorus avec le temple futuriste de la paroisse Adna, tutoyer les châteaux d’eau alentour et surplomber le temple centenaire qui, pour l’heure, confèrent son originalité à la colline de Djoungolo. Même s’il n’est pas superflu de préciser, selon une source proche du dossier, qu’il y aura de tout dans la nouvelle cité, jusqu’aux villas et aux maisons individuelles dont l’architecture se propose de faire de chaque habitation un modèle unique. Du reste, ce projet vient à propos comme une symphonie à la dynamique « des grandes réalisations » du président Paul Biya. Lequel entend faire du Cameroun « un immense chantier », dès janvier 2012.

Héritière de l’Eglise presbytérienne américaine dont elle s’émancipe en 1957, avec pour idéal missionnaire « un temple entouré d’une école et d’un centre de santé », l’Epc pourrait-elle ajouter à cet idéal « des maisons », pour mieux adapter sa vocation évangélique aux changements sociaux, dont la crise du logement dans les grandes villes interpelle, aux côtés de l’Etat, toutes les forces de progrès ? Cette communauté de foi empoigne là, en tout cas, un levier de choix susceptible d’endiguer le recul que semble accuser son œuvre sociale. L’Ecole normale de Foulassi, berceau de l’hymne national, les collèges unis d’Elat, les hôpitaux d’Enongal, Sakbayémé, Metet, Donekeng, Nkolvolan, Ibong qui constituaient, il y a deux décennies encore, des fleurons dans les domaines de l’éducation et de la santé, tombent, en effet, en désuétude. Un curieux revers qui ne manque pas de semer le doute sur la qualité du témoignage chrétien, lorsqu’on fait foi au Christ pour qui, « chaque arbre se reconnaît à son fruit… »

Autant espérer pour l’Epc que la convention de mardi dernier marque sa remise en orbite sur l’œuvre sociale, afin de restaurer son caractère avant-gardiste d’antan, sur ce terrain que gagnent allègrement d’autres autorités morales. Le vent novateur que se revendique cette église, depuis l’Assemblée générale de 2010, trouvera sans doute sur ce plan, une impressionnante matérialisation


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