C’est parti pour la 19e édition des Rencontres théâtrales internationales du Cameroun (RETIC 2011). Les projecteurs du festival se sont allumés vendredi dernier au Djeuga palace hôtel de Yaoundé, en présence d’hommes et femmes de théâtres, professionnels des médias et bien d’autres invités. La cérémonie a donné le coup d’envoi aux manifestations de cette rencontre, notamment la présentation au Centre culturel François Villon de la pièce « Il avait plu sur la rose » de la compagnie camerounaise Ngoti en lever de rideau. D’autres ont suivi samedi et hier dimanche. Il en sera ainsi jusqu’à ce mercredi avec au total une dizaine de pièces présentées.
Le comité d’organisation a, pour cette édition aussi, mis un accent particulier sur la formation. Ainsi, deux ateliers, sur la gestuelle dans la création théâtrale et sur le théâtre d’intervention sociale ou théâtre pour le développement, se sont tenus samedi. Des rencontres entre professionnels, avec le public, des excursion et des tables rondes sont également prévus.
L’événement se déroule simultanément dans quatre villes, Yaoundé, Douala, Buéa et Dschang. Outre les troupes camerounaises, des compagnies arrivent de France, du Congo, du Tchad, de Centrafrique et de Guinée Equatoriale. Selon Ambroise Mbia, président du comité d’organisation des RETIC, un effort a été fait pour « qu’il y ait une sélection des meilleurs spectacles d’Afrique ». Une assertion qui peut se vérifier avec la prestation une doyenne du théâtre congolais, Germaine Ololo, samedi soir dans la pièce « Campement de fortune ». La directrice de la compagnie Issima et du festival international d’expression féminine, également comédienne et metteur en scène, a marqué par sa prestation, dans un monodrame qui met en scène les vicissitudes sentimentales d’une jeune fille dans un campement en temps de guerre. Ce lundi soir, la pièce est encore à l’affiche au Ccf de Douala dès 19h.
