En tout état de cause, l’on ne retiendra que des motifs de satisfaction dans le déroulement de Promote 2011. L’organisateur en chef, Pierre Zumbach est, à cet égard, particulièrement enthousiaste sur le déroulement des choses. Il met notamment en exergue l’aspect multisectoriel du salon qui a grandement séduit. A titre d’exemple, les rencontres Business to Business (B2B) ont ravi les participants. En huit jours, il y a eu plus de 760 rencontres de ce genre. Les PME camerounaises en ont tiré le plus grand profit en consultant et en échangeant avec des acteurs de tout bord. Et à l’issue de chaque rencontre pendant les huit jours du Salon, l’enthousiasme des uns et des autres était contagieux. Et au-delà des PME, tous les participants se félicitent des échanges fructueux qu’ils ont eus en marge des expositions ou des débats, les autres articulations du Salon.
Au demeurant, le succès des rendez-vous d’affaires a donné des idées aux organisateurs de Promote. D’ores et déjà, ils songent à un changement général de la ligne directrice de Promote. « Dans deux ou trois ans, on parlera du Salon international professionnel de l’entreprise, de la PME et du partenariat. Il y a un aspect qui va monter sur la plate-forme salon professionnel et un autre qui doit exister et qui est très important, c’est l’aspect marchand. Seulement, il ne suffira pas de vendre, mais d’expliquer clairement les aspects qui concernent la maintenance. On va étudier ces deux points forts qui vont changer la physionomie de Promote, avec nos mandants officiels, avant d’arrêter quoi que ce soit », avance Pierre Zumbach, président de Promote.
Mais en attendant la prochaine édition du Salon, l’on peut se satisfaire de l’intérêt renouvelé des milieux d’affaires nationaux, sous-régionaux et internationaux pour la manifestation. Le Salon est, en effet, une aubaine pour les entreprises et PME camerounaises. Et au-delà, c’est un outil au service de la sous-région d’Afrique centrale. A cet égard, le secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a profité du Salon pour continuer la promotion de l’intégration économique sous-régionale. En tout cas, de nombreux acteurs économiques de la sous-région se sont déployés à Promote. Par ailleurs, au-delà de la sous-région, le Salon de Yaoundé a une fois de plus enregistré une forte participation des entreprises étrangères d’Asie, d’Amérique et d’Europe. Dans un contexte économique assez instable où l’économie camerounaise cherche sa voie, Promote a permis d’apprécier le savoir-faire local susceptible de s’intégrer dans un environnement concurrentiel. Et cela ce n’est pas le moindre mérite du Salon de Yaoundé.