Les responsables de l’éducation de base étaient réunis à Douala vendredi dernier pour un plaidoyer en faveur du changement en milieu scolaire

Caitlyn Djambou, Suzanne Ebelle, et Hermann Eshon, sont tous élèves aux cours moyen 2e année dans une école de Bonanjo. Ces enfants encore saint d’esprit, ont été conviés ainsi que d’autres, de la même tranche d’âge, à la célébration de la journée internationale de la lutte contre la corruption. Malgré leur jeune âge, ils ont dit en quelques mots ce qu’ils savent de la corruption. « C’est un danger pour notre école et notre avenir » Les différents messages adressés aux nombreuses personnes qui ont pris d’assaut la salle de banquet de la région du Littoral, retrace avec minutie les méfaits de la corruption et ses dangers.

D’abord le délégué régional de l’Education de base pour le Littoral Diwouta Mbengue, qui a souhaité une réaction collective et une prise de conscience de tous les partenaires. Le patron de l’éducation de Base a ainsi demandé de réprimer avec la dernière énergie toutes tentatives ou velléités de la part des éducateurs. Rachel Sen Kong représentante du délégué à cette célébration a fustigé les comportements irresponsables de certains membres de la communauté éducative.

Notamment le détournement du paquet minimum, la vente des notes le trafic de faux diplômes, l’arnaque des parents et pleins d’autres maux. Pourtant selon Rachel Sen Kong l’éducation de base est le fondement de la société bref le’ Cameroun de demain. Il est donc important pour celle-ci de combattre ce fléau jusqu’ à la dernière énergie un véritable plaidoyer pour des éducateurs intègres. Bien plus le chef « daj » est revenu sur les efferts du gouvernement pour éradiquer la corruption dans tous les secteurs d’activités avec la création des cellules anti corruption dans les ministères la commission nationale anti corruption et récrément la création d’un tribunal spécial et bien d’autres